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Epps, Bernard, 1936-2007

  • Person
  • 1936-2007

Bernard Epps naît en 1936 à Whitstable dans le comté de Kent, en Angleterre. En 1950, sa famille émigre en Ohio. En 1953, il termine ses études secondaires et commence à travailler comme dessinateur à Columbus afin de pouvoir payer ses études à la School of Visual Arts de New York. Après avoir fait alterner études et travail pendant quatre ans, il se rend avec des amis en Californie, où il travaille comme dessinateur, concevant des puces en céramique et travaillant, entre autres employeurs, pour Litton industries. En 1965, il épouse Susan Dreger. En 1966, il achète la ferme de son père à Gould Station, au Québec, afin de se consacrer à l’agriculture et à l’écriture. Le seul enfant du couple, Jennifer, naît en 1967. Il commence sa carrière d’écrivain au début des années 1960 et jusqu’au milieu de la décennie, il publie plusieurs nouvelles. Son premier roman, Pilgarlic the Death, est publié en 1967. En 1973, il publie un ouvrage qui connaît un grand succès, The Outlaw of Megantic. Toujours en 1973, il s’associe à Charles Bury pour fonder le Townships Sun, un journal qui a pour vocation de représenter la collectivité anglophone des Cantons-de-l’Est. Il n’a jamais cessé de contribuer à ce journal depuis sa création, rédigeant principalement des articles sur l’histoire et la culture des Cantons-de-l’Est. En plus de ses contributions au journal, il publie également de nombreux articles dans le Sherbrooke Record et dans d’autres journaux et revues. M. Epps a également été pendant un certain temps professeur de création littéraire et d’histoire locale pour le programme de formation continue des adultes du Champlain Regional College de Lennoxville et pour la Commission scolaire Eastern Townships. En 1995, M. Epps déménage à Lennoxville. Il a à son actif plusieurs publications remarquables, dont : Tales of the Townships (1980), The Royal Rifles of Canada in Hong Kong, 1941-1954 (1981) - éditeur, More Tales of the Townships (1985), Second Blessing: a centennial history of the Sherbrooke Hospital, 1888-1988. (1988) – ouvrage publié en anglais et en français, The Eastern Townships Adventure (1992), Please sir, I'd Rather be Ravished: selected rhymes and reasons (2000). Bernard Epps est mort 5 julliet 2007 à Kingston, Ontario à l'age de 71.

Day, C.M. (Catherine Matilda), 1815-1899

  • Person

Écrivaine et historienne des Cantons-de-l’Est, Catherine M. Day est née en 1815, à East Farnham, où ses parents, Samuel Wells Townsend et Pamela Lawrence, possèdent une ferme. En 1840, elle épouse Henry W. Day. Le couple et leurs enfants s’établissent à Sainte-Thérèse, puis à Chambly, au Québec. Henry meurt en 1854, la laissant seule pour subvenir aux besoins de leurs six enfants. Elle déménage alors à Champlain, dans l’État de New York, où elle enseigne dans une école pour jeunes filles. En 1861, elle publie un roman intitulé Alice Maynard et revient vivre dans les Cantons-de-l’Est. En 1863, elle publie Pioneers of the Eastern Townships, puis, en 1869, History of the Eastern Townships. Plus tard, elle va habiter en Iowa, d’abord avec sa fille Mary, puis avec son fils Samuel. Elle revient finalement dans les Cantons-de-l’Est pour vivre avec sa fille Pamelia Annie Pearson, épouse de William Keene Knowlton. Catherine M. Day décède en 1899, à South Stukely, où elle a été inhumée.

Bowen, Minnie Hallowell (1861-1942)

  • Person
  • 1861-1942

Minnie Hallowell Bowen est née à Sherbrooke le 4 février 1861. Fille de l’avocat John Hallowell et de Helen Maria Clark, elle s’est mariée le 10 septembre 1890 avec Cecil H. Bowen, fils de George Frederick Bowen. Ils ont eu deux enfants : Lloyd H. et Rose Meredyth. Minnie Hallowell Bowen s’est impliquée dans plusieurs organisations philanthropiques, patriotiques, religieuses et littéraires comme la Women's Auxiliary Missionary Society, la Sherbrooke Patriotic Association, le Imperial Order Daughters of the Empire, la Women's Conservative Association, la Canadian Authors Association et la Sherbrooke Choral Society. Elle a publié six livres ou livrets de poésie; elle a aussi écrit d’autres textes littéraires qui furent publiés dans des journaux et des périodiques. Elle a utilisé différents noms de plume : le Drum-Major, Jane of Brompton Road et possiblement Rapier. Elle est décédée à Québec en 1942 et a été enterrée au cimetière Elmwood à Sherbrooke.

Abbott, Louise, b. 1950

Louise Abbott est née à Montréal le 26 juillet 1950. Diplômée de McGill University, elle entreprend dès 1971 une carrière de rédactrice pigiste, de photographe, d’auteure et de documentariste. Bon nombre de ses œuvres sont dédiées à des minorités culturelles, notamment la communauté anglophone du Québec et les Inuits. Elle vit actuellement dans les Cantons-de-l’Est.

Jusqu’ici, elle a publié de nombreux livres et ses photographies ont paru dans de nombreuses autres publications. Elle a participé à de nombreuses expositions personnelles ou collectives. Des institutions publiques bien connues, telles que Bibliothèque et Archives Canada, le Musée canadien de la photographie contemporaine et le Musée du Québec comptent des photographies de Louise Abbott dans leurs collections. Elle a produit son premier documentaire en 1991.

Louise Abbott a reçu de nombreuses récompenses pour ses œuvres. En 1996, elle a obtenu une subvention du Conseil des Arts du Canada pour écrire un livre sur la communauté anglophone des Cantons-de-l’Est.

Marshall, Joyce

  • M016
  • Person
  • 1913-2005

L’auteure Joyce Marshall est née à Montréal le 18 novembre 1913. Après avoir fréquenté la Westmount High School, elle étudie à la St. Helen’s School à Dunham jusqu’en 1932. Elle poursuit alors des études d’anglais à McGill University, où elle obtient un baccalauréat en 1935. Joyce Marshall commence à écrire des textes de fiction dès son enfance et publie une première nouvelle en 1936. En 1937, elle déménage à Toronto, où elle passe la plus grande partie de sa vie, sauf la période de 1961 à 1963, où elle séjourne au Danemark et en Norvège. Bien que son œuvre soit principalement composée de nouvelles, Joyce Marshall exploite une grande variété de genres littéraires : poésie, roman, essai, article, critique. Ses écrits alimentent longuement la série radiophonique « Anthology de la CBC. Joyce Marshall est aussi reconnue pour la qualité de ses traductions d’œuvres québécoises. Elle remporte d’ailleurs le prix du Conseil des arts du Canada en 1976 pour la traduction de Cet été qui chantait (Enchanted Summer) de Gabrielle Roy. Cette traduction et celle de deux autres œuvres de Gabrielle Roy donnent lieu à une correspondance entre la romancière et la traductrice. Joyce Marshall est aussi engagée au sein d’associations nationales pour la défense des intérêts des écrivains. Enfin, Trent University l’accueille comme écrivaine en résidence durant l’année universitaire 1981-1982.

Dutton, Dorothy, 1901-2003

  • Person
  • 1901-2003

Dorothy Dutton est née à Gaspé le 9 octobre 1901. Elle est la fille du révérend Arthur W. Dutton, pasteur Anglican, et de Mary Ready. Elle étudie au King’s Hall à Compton, obtient un diplôme en histoire de Université Bishop’s en 1920. Son père a aussi étudié à Université Bishop’s de 1895 à 1899. Dorothy Dutton ne se marie jamais. Au cours de sa vie professionnelle, elle exerce les fonctions d’enseignante, de femme d’affaires et de gérante. Elle travaille à Montréal pour la compagnie d’assurances Sun Life, au New Hampshire pour le centre touristique Indian Head, et à Lennoxville à Bishop’s College School. Auteure, elle écrit et publie des romans historiques et des récits bibliques pour enfants : The chosen, From Egypt to the Holy Land, Come to Jerusalem, Hunter’s Landing, Lennoxville/Ascot (1791-1950), Jonathan’s Long Furrow. Elle continue d’écrire jusqu’à l’âge de 97 ans.

Dorothy Dutton est aussi très engagée dans la communauté de Lennoxville, qui lui décerne de nombreuses marques de reconnaissance. Elle travaille comme bénévole à son église, la St. George’s Church (Lennoxville). En 1980, elle est nommée Alumni of the Year par Université Bishop’s et, en 2002, elle devient membre honoraire de la Golden Key Academic Honour Society de Bishop’s. Elle est également nommée membre à vie des Anglican Church Women et fait don de trois aquarelles à la Bishop’s Art Collection.

En 1998, Dorothy Dutton emménage au Foyer Wales, à Richmond, où elle s’éteint le 8 février 2003 à l’âge de 101 ans. Ses funérailles ont eu lieu à la St. George’s Church de Lennoxville et elle a été inhumée au Malvern Cemetery à Lennoxville.

Côté, Marcel

  • Person
  • 1931-1984

Marcel Côté, fils de Alphonse Côté et de Lucienne Lessard, nait à Montréal le 29 novembre 1931. Il épouse Roxy Pearl Hiltz le 25 septembre 1954. Il décède subitement à Waterloo le 26 janvier 1984, âgé de 53 ans. Il s'établit à Waterloo au début des années 1960, prenant la relève de son père à titre de photographe. En plus de son travail en studio, il est photographe de presse pour le journal La Voix de l'Est. Il couvre la région de Waterloo jusqu'à la fermeture du bureau du quotidien dans cette municipalité. Ensuite, il poursuit l'exercice de son métier au service de la compagnie Meubles Roxton. En 1978, il se fait élire, une première fois, au poste de conseiller municipal. Au cours de son deuxième mandat, il est victime d'un accident cardio-vasculaire.

Fortin, Germain

  • Person
  • 1917-2006

Germain Fortin nait à Granby le 17 octobre 1917. Il décède accidentellement au même endroit le 12 novembre 2006. Il est le fils de Guillaume (Willie) et de Anna Germain. Il épouse Annette Ménard le 3 août 1946, à la paroisse Notre-Dame de Granby. Germain Fortin fait d’abord son cours primaire au collège Sacré-Cœur de la rue Saint-Joseph, puis se rend au Séminaire de Saint-Hyacinthe pour faire ses études secondaires. Avant d’être appelé par les forces armées canadiennes, en 1942, il acquiert une formation universitaire en philosophie à Ottawa, puis se rend à l’Université Laval de Québec où il est diplômé en biochimie. Son service militaire au sein du corps canadien d’ingénieurs se fait au pays. Après la guerre, de 1946 à 1954, Germain Fortin occupe un poste dans les laboratoires de teintures de l’usine Verney Mills, à Granby. En 1954, il entre au service du Gouvernement fédéral pour la Voie maritime du Saint-Laurent et y demeure jusqu’à sa retraite, en 1982.

Matton, Jean-Paul

  • Person
  • 1919-1999

Jean-Paul Matton nait à Granby le 25 septembre 1919. Il est le fils d'Edgar Matton et Flora Messier. Le 2 décembre 1961, il épouse Gilberte Desmarais avec qui il a deux fils. Son décès survient à Granby, le 14 mai 1999. L'intérêt de Jean-Paul Matton pour la photographie remonte à 1939. Enrôlé dans l'armée canadienne l'année suivante, il suit des cours et acquiert une formation dans ce domaine. La Deuxième Guerre mondiale terminée, il retourne à l'emploi de la compagnie de textile Nordic. Ce n'est qu'en 1950 qu'il ouvre un studio sur la rue Saint-Antoine, à Granby, et que débute véritablement sa carrière de photographe et de cinéaste. En 1958, il devient le seul photographe officiel du quotidien La Voix de l'Est. Deux ans plus tard, il ferme son studio et se consacre principalement à son métier de photographe de presse. Pendant dix-huit ans (1958-1976), Jean-Paul Matton fixe sur pellicule les événements marquants de l'histoire de Granby et des municipalités environnantes. Parallèlement, il effectue des contrats à la pige pour le service des nouvelles régionales de la télévision de Radio Canada et il produit de courts messages publicitaires. Encouragé par ses succès, il installe, en 1975, un petit studio dans le sous-sol de sa résidence et se consacre à la production de films promotionnels destinés aux salles de cinéma et aux ciné-parcs du Québec. En 1987, la compagnie Kodak, en reconnaissance de son travail, soutient sa candidature auprès de l'American Film Institute, où il est admis la même année.

Savage, Ellis A.

  • Person
  • 1875-1903

Ellis Savage nait le 22 septembre 1875 à Granby. Il y meurt prématurément le 14 février 1903, terrassé par une pneumonie. Il est le fils de Mary Bradford et d'Alonzo C. Savage, commerçant et maire de Granby de 1877 à 1892. Ellis Savage épouse Mary Fuller, d'East Farnham, au mois d'août 1901. Engagé au commerce de son père avec son frère Raymond, Ellis Savage en devient associé au tournant du XXe siècle. Photographe amateur de talent, c'est à Ellis Savage que l'on doit les plus belles photos de Granby de la fin du XIXe siècle.

Porter, Clinton D.

  • Person
  • 1888-1981

Clinton D. Porter nait le 24 mai 1888. Il est le fils de Forest Porter et de Carrie Bressie. En 1911, il épouse Eva L. Gilman à l'église méthodiste St Paul de Waterloo. Il décède en 1981 à sa résidence de la rue Denison (Granby), où il habite depuis 1916. En 1910, après des études en comptabilité, Clinton D. Porter entre au service de la Miner Rubber. Il en devient gérant en 1930, un poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite, en 1957. Parallèlement à sa longue carrière au sein de l'entreprise, Clinton. D. Porter est un actif partisan du mouvement scout. Il est secrétaire du Granby Boy Scout Group de 1927 à 1946 et commissaire adjoint du district de 1934 à 1966. Son rôle lui vaut seize citations d'honneur, dont la très convoitée Silver Acorn pour sa contribution exceptionnelle au développement du mouvement scout anglophone du Canada.

Laliberté, Florand

  • Person
  • 1928-1997

Florand Laliberté nait en 1928 du mariage d'Arthur Laliberté et d'Eldéa Rivard. Le 30 octobre 1954, il épouse Monique Bruneau à l'église Saint-Eugène de Granby. Le couple a deux enfants. Florand Laliberté décède le 15 juillet 1997, à l'âge de 69 ans. Florand Laliberté entreprend sa carrière de photographe en 1947, à l'âge de dix-huit ans. Il ouvre un premier studio au 203, rue Principale, au milieu des années 1950. Il se spécialise dans la photo de studio, de groupes scolaires et de mariages. Au début des années 1980, il déménage son studio au 20, rue Gill, où il pratique jusqu'à sa retraite, en 1993.

Boivin, Horace

  • Person
  • 1905-1994

Pierre Horace Boivin nait à Granby le 24 septembre 1905 du mariage de Pierre-Ernest Boivin, maire de Granby de 1915 à 1934, et d’Alma Comtois. Il épouse Frances Bergeron le 20 janvier 1940, à Granby. Le couple donne naissance à onze enfants. Pierre Horace Boivin décéde à Granby le 17 mai 1994. Pierre Horace Boivin fait ses études au collège commercial de Granby et au Mont Saint-Louis, à Montréal. Il débute en affaires vers 1934 au sein de l’entreprise fondée par son père, la Granby Elastic Web. Marchant dans les traces politiques de son père, il accède à la mairie de Granby en 1939, un poste qu’il occupe 25 ans sans interruption, jusqu’en 1963. Au cours de cette période, il s’implique à divers titres au sein de commissions gouvernementales et d’associations de bienfaisance et de loisirs. Il est président des campagnes des bons de la Victoire entre 1940 et 1945, de la Chambre de commerce de la province de Québec et de la Fédération canadienne des maires et municipalités. Il est également délégué officiel des maires du Canada aux conférences de l’Union internationale des villes et pouvoirs locaux tenues en Europe entre 1948 et 1963. Sur le plan local, il est l'un des instigateurs du Jardin zoologique de Granby. Horace Boivin quitte la politique municipale en 1963, mais n’abandonne pas pour autant la scène publique. Il préside le comité des célébrations des fêtes du centenaire de la Confédération de 1967 et est nommé commissaire du pavillon chrétien de l’Expo universelle de Montréal. De 1969 à 1984, il occupe le poste de commissaire industriel à la Ville de Granby. Au cours des dix dernières années de sa vie, il est directeur des relations publiques pour la même municipalité.

Joujouthèque de Coaticook Inc.

  • Corporate body
  • 1985-1986

Le Joujouthèque de Coaticook Inc. a été fondée en 1985 par Alain Lefevre, Monique Lemelin-Dupont et Louise Boily dans le but d'offrir un service d'emprunt de jouets. Il opère à partir de l'édifice de la bibliothèque de Coaticook. L'organisme a été dissous en 1986.

St. Andrew's Presbyterian Church (Melbourne, Que.)

  • Corporate body
  • 1837-

La congrégation de la St. Andrew's Presbyterian Church est créée en 1837. En 1839, elle s’unit à la Melbourne Congregational Church sous le nom de United Presbyterian and Congregational Church of Melbourne. L’union est abolie l’année suivante. De 1886 à 1993, la St. Andrew's Presbyterian Church de Melbourne est réunie à la Chalmers Presbyterian Church de Richmond. Au moment de la création de l’Église Unie du Canada en 1925, la St. Andrew's Church demeure presbytérienne. En 1997, la St. Paul's Presbyterian Church de Melbourne fusionne avec la St. Andrew's Presbyterian Church, également à Melbourne. La St. Andrew's Presbyterian Church est sous la juridiction du Consistoire de Québec, Synode du Québec et de l’est de l’Ontario, de l’Église presbytérienne au Canada. L’église est gouvernée par la congrégation et les « cours » (conseil d’administration et conseil des Anciens) en collaboration avec les membres de ses comités, sociétés et organisations, comme la Sunday School (école du dimanche) et la Women's Missionary Society (société missionnaire féminine).

Knowlton, Paul Holland

  • Person
  • 1787-1863

Fils de Silas Knowlton (1764–1843) et de Sarah Lucinda Holbrook (1763–1800), Paul Holland Knowlton (1787-1863) naît le 17 septembre 1787 à Newfane, Vermont. Il grandit aux côtés de ses frères Luke Holland (1795-1870) et Samuel Willard (1800-?) et sa sœur Samantha (1797-?). Il est le petit-fils de l’honorable Luke Knowlton (1738-1810), ancien juge de la Cour suprême du Vermont. En tant que partisan loyaliste, le gouvernement britannique lui offre une concession de terres vierges dans le Bas-Canada. Bien trop âgé pour s’occuper d’une terre, c’est deux de ses fils, Silas et Luke Jr. (1775-1855) qui acceptent des concessions. En 1798, Silas Knowlton et sa famille s'installent à Stukely, dans les Cantons-de-l'Est. Après le décès de sa mère en 1800, Paul retourne à Newfane pour compléter son éducation en compagnie de son grand-père et de son oncle. Il retourne ensuite au Bas-Canada en 1807.

Paul H. Knowlton épouse Laura Moss (1789-1868), institutrice de Bridport, Vermont, le 22 septembre 1808. Le couple n’aura pas d’enfant, mais ils adoptent trois enfants de Luke Holland Knowlton : Sarah (1822-1905), Amanda (1828-1852) et Thomas Anson (1843-1906).

En 1827, Paul H. Knowlton assume le rôle d'agent chargé de vendre des terres pour le compte de propriétaires non résidants dans le comté de Brome et il devient lui-même un des plus importants propriétaires fonciers de la région. En 1834, Paul H. Knowlton s’installe définitivement dans le hameau de Coldbrook, future village de Knowlton, rebaptisé en son honneur en 1851. Il devient un acteur économique majeur de la région, développant des infrastructures commerciales et industrielles dans le village, notamment un magasin général, des moulins à scie et à farine, une distillerie et une fabrique de potasse.

Le rôle de Paul H. Knowlton dans le développement social de la communauté n’est pas à négliger. Il est le président fondateur des sociétés d’agricultures du comté de Shefford (1834) et de Brome (1856). C’est aussi en 1834 qu’il devient le correspondant des Cantons-de-l’Est pour la Société littéraire et historique de Québec. Grâce à ses contributions personnelles autant foncière que monétaire, Paul H. Knowlton participe activement dans l'établissement de la première école secondaire dans le village de Knowlton en 1854, l’Académie de Knowlton, ainsi que du premier palais de justice du comté de Brome en 1858.

Paul H. Knowlton a eu une carrière politique fructueuse. Du 26 octobre 1830 au 9 octobre 1834, il est député du comté de Shefford à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Sympathique aux Patriotes, il a finalement appuyé le Parti des bureaucrates en 1832 et a voté contre les 92 Résolutions. Promu lieutenant-colonel du bataillon de Shefford pendant les insurrections de 1837-1838, il commande le détachement qui a capturé l'un des chefs patriotes, Wolfred Nelson (1791-1863). En reconnaissance de sa loyauté, le gouverneur John Colborne le nomme au Conseil spécial du Bas-Canada du 2 avril au 1er juin 1838 et du 2 novembre 1838 au 10 février 1841. Il est nommé au Conseil législatif de la province du Canada le 9 juin 1841. Au cours des deux dernières décennies de sa vie, il participe à de nombreuses commissions, devient maire du canton de Brome et est élu préfet du comté de Brome, de 1855 à 1862. Paul H. Knowlton s’éteint dans sa demeure à Knowlton, le 28 août 1863.

Sources :

ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC, « Paul Holland KNOWLTON », consulté le 20 sept. 2023, https://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/knowlton-paul-holland-3807/biographie.html.

DAY, Catherine Mathilda. History of the Eastern Townships, Province of Quebec, Dominion of Canada, Civil and Descriptive. Mika Publishing Compagny, Belleville, Ontario, 1869, 475 p.

GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. List of Lands Granted by the Crown in the Province of Quebec, from 1763 to 31st December 1890. Imprimeur de la Reine Charles-François Langlois, Québec, 1891, 1920 p.

Marion Louise Phelps, « KNOWLTON, PAUL HOLLAND », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, Université Laval/University of Toronto, 2003, consulté le 20 sept. 2023, http://www.biographi.ca/fr/bio/knowlton_paul_holland_9F.html.

STOCKING. Charles H. W. The History and Genealogy of the Knowltons of England and America. Knickerbocker Press, New-York, 1897, 682 p.

Johnson, Thomas, 1789-1881

  • Person
  • 1789-1881

Thomas Johnson est né à Brampton (Westmoreland) en Angleterre, en 1789. Il est ordonné diacre de la United Church of England and Ireland en 1815, puis prêtre en 1817. En 1819, il est envoyé au Canada, dans le diocèse de Québec, par la Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts. Il est d’abord assigné à la mission de Charleston, puis, en 1830, à celle d’Abbotsford. En 1850 ou 1851, il prend sa retraite. Thomas Johnson meurt en 1881, à l’âge de 92 ans.

Poiré, Jean-Marie

  • CAMAR P094
  • Person
  • 1927-2021

Jean-Marie Poiré est né à Thetford Mines le 1er novembre 1929. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1944-1950) et à Montréal. Ordonné prêtre en 1954, l'abbé Poiré entreprend une longue carrière au Séminaire à divers postes, entres autres professeur, directeur d'art dramatique, membre du Conseil d'administration et vice-recteur préposé aux relations avec les personnels. Il consacre plusieurs années de sa vie au théâtre, d'abord au Séminaire, puis avec la Troupe de l'Atelier. L'abbé Poiré prend sa retraite en 1992-1993. Mgr Gaumond lui demande, en décembre 2004, d'occuper temporairement la fonction de Recteur du Séminaire suite au décès de l'abbé Gilles Légaré.

Pelletier, Claude

  • CAMAR P092
  • Person
  • 1852, 1884-1995

Claude Pelletier naît à Sherbrooke le 24 avril 1924. Il étudie au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1939-1946) puis au Grand Séminaire. Claude Pelletier est ordonné prêtre le 4 juin 1950. Il complète par la suite une licence en pédagogie à l'École normale secondaire de Montréal et sa scolarité de maîtrise en littérature française à l'Université de Montréal, en 1958. Il occupe plusieurs fonctions au Séminaire, soit professeur, aumônier de la J.E.C., directeur des cours d'arts, membre du Conseil d'administration et surtout directeur de la bibliothèque du Collégial. En effet, il occupe ce poste durant 26 ans, soit de 1963 à 1989. L'abbé Pelletier oeuvre au sein de plusieurs associations dédiées au développement des bibliothèques. Il est récipiendaire en 1990 du prix Juge-Lemay, pour avoir constitué des dossiers de presse sur les écrivains québécois dans le cadre de ses fonctions à la bibliothèque. Entre 1979 et 1982, il occupe le poste de secrétaire pour la Société d'histoire des Cantons de l'Est. Lorsque Claude Pelletier prend sa retraite en 1989, il continue à demeurer au Séminaire. Il décède le 15 septembre 2012.

Bataillon des Cadets

  • CAMAR P090
  • Corporate body
  • 1888-1938

Le 15 novembre 1883, tel que mentionné dans les chroniques étudiantes, les "Volontaires du Séminaire" tiennent un exercice militaire. À l'automne 1897, une "Compagnie militaire au Séminaire" est officiellement constituée sous la direction du capitaine Alexandre Rhéaume. L'année scolaire 1907-1908 voit la compagnie changer de nom pour "Bataillon des Cadets" qui devient en 1915-1916 "Bataillon des Cadets (c.c. no 37)". Après 1928, on ne trouve plus trace de ce bataillon au Séminaire.

Petites Soeurs de la Sainte-Famille

  • CAMAR P091
  • Corporate body
  • 1893-2012

C'est à Saint-Joseph de Memramcook, Nouveau-Brunswick (près de Moncton) que naquit l'Institut des Petites Soeurs de la Sainte-Famille. Le 1er octobre 1874, Soeur Marie-Léonie Paradis, des Soeurs de Sainte-Croix, arriva, de Notre-Dame en Indiana, au Collège Saint-Joseph (cité plus haut) «par obéissance», dit-elle plus tard. Elle y rencontra le Père Camille Lefebvre, c.s.c., provincial des Pères de Sainte-Croix. Elle était restée fidèle «à son unique désir de travailler à l'ombre du sacerdoce». Elle reçut comme postulantes, pour les Soeurs de Sainte-Croix, des jeunes filles en service au Collège Saint-Joseph. Le 19 mars 1875, le Père Lefebvre présida la première prise d'habit dans l'église paroissiale de Memramcook. Saint Joseph bénit, en ce jour, le «berceau» de la nouvelle congrégation, l'humble Institut des Petites Soeurs. Cette même année 1875, Soeur Marie-Léonie fit un voyage à Notre-Dame, en Indiana. Chemin faisant, elle rencontra Mgr Édouard-Charles Fabre, évêque de Montréal. Elle proposa à ce dernier d'avoir des Soeurs de Sainte-Croix au Collège de Montréal. Mgr Fabre de lui répondre : «Pourquoi ne feriez-vous pas une communauté pour ces collèges?» En 1880, le Père Lefebvre se rendit au Chapitre général de sa Communauté, en France. «Le susdit chapitre permit l'existence d'une Congrégation sous le nom de Petites Soeurs de la Sainte-Famille, vouées au service des Maisons de Sainte-Croix». Mère Léonie continua à se dévouer à son oeuvre, à réaliser «son désir de travailler pour le Sacerdoce». Le 28 janvier 1895, décéda subitement le Père Camille Lefebvre, le jour même de la fête de la Sainte-Famille. Le diocèse de Moncton refusa pendant vingt ans l'approbation canonique du nouvel Institut. Mère Léonie se tourna vers le beau pays du Québec pour y repérer un évêque qui donnerait à son Institut un statut régulier dans l'Église. Cette même année 1895, Mgr Paul LaRocque, évêque de Sherbrooke, apprit la situation de la Fondatrice. «Depuis plusieurs années, je demandais à Dieu de m'envoyer à Sherbrooke une communauté religieuse de femmes dont le but serait le soin matériel des séminaires, collèges, etc. J'ouvre toutes grandes les portes de mon diocèse à votre Communauté, Noviciat et Maison-Mère». Le 1er août 1895, cinq religieuses arrivaient à l'évêché de Sherbrooke pour prendre charge du service ménager de cette maison. Le 5 octobre suivant, les Soeurs se logeaient au numéro 10 de la rue Peel. Elles reçurent l'approbation canonique le 26 janvier 1896. Dans notre diocèse, elles ont oeuvré au Séminaire de Sherbrooke, à l'Archevêché et dans quelques presbytères. Elles ont également oeuvré durant plus de 30 ans au Grand Séminaire des Saints-Apôtres, 500, rue Murray, Sherbrooke.

D'Arcy, Paul-Émile

  • CAMAR P089
  • Person
  • 1947-1976

Paul-Émile D'Arcy est né à Magog le 8 mars 1915. Il fait ses études au Séminaire Saint-Charles-Borromée (1929-1937), puis à Montréal, et est ordonné prêtre le 29 juin 1941. Entre 1937 et 1956, la vie de Paul-Émile D'Arcy est liée au Séminaire Saint-Charles. Il est tour à tour premier régent, professeur, directeur du Comité des jeux, membre de la Corporation, directeur des élèves, directeur de la filmathèque, secrétaire de l'Association des anciens, directeur et vice-président de l'Aide à l'éducation Borroméenne et préposé aux relations publiques. Il est principal, et fondateur, de l'Externat classique d'Asbestos en 1956-1957 et visiteur ecclésiastique à la Commission scolaire de Sherbrooke de 1957 à 1965. Jusqu'en 1974, il dirige la pastorale scolaire et est conseiller en éducation chrétienne à la Commission scolaire régionale de l'Estrie. Il se retire en 1977 et s'installe au Pavillon Monseigneur-Racine jusqu'à son décès le 5 juin 2004.

Whitcomb, Rufus

  • Person
  • 1784-1831

Fils d'Israel Whitcomb (1746-1803) et d'Eunice Wilson (1737-1814), Rufus Whitcomb (1784-1831) est né le 8 mai 1784 à Gardner, comté de Worcester, Massachusetts. Il a grandi avec ses sœurs et ses frères, Israel Whitcomb (1776–1840), Nathaniel K Whitcomb (1779–1855), William Whitcomb (1786–1837), Cathy Whitcomb (1786–1789), Catherine Whitcomb (1790–1866) et Mark Whitcomb (1792–1845). Rufus Whitcomb épousa Anna Partridge (1783–1861) le 25 février 1807 à Gardner, ils n'eurent pas d'enfants. À un certain moment de sa vie, sa famille a déménagé à Shefford, au Bas-Canada. Rufus Whitcomb est décédé le 22 mai 1830 et il est inhumé à Waterloo, Québec, Canada.

Maison des jeunes de Coaticook Inc.

  • Corporate body
  • 1983-

Fondée en 1983, la Maison des jeunes de Coaticook a pour mission d'encourager l'autonomie chez les adolescents (âgés de 12 à 17 ans), de fournir un lieu de rassemblement pour les jeunes, d'offrir des activités qui répondent à leurs intérêts, et de faire la prévention concernant des problèmes qui touchent les jeunes en particulier. L'organisme est sous la direction du conseil d'administration et dotée de plusieurs comités qui soutiennent ses activités. Au départ, la Maison de jeunes de Coaticook loue un local à l'école Polyvalente La Frontalière, puis parvient à trouver un local sur la rue Laurence. Aussi connu sous le nom La Mayz de Coaticook, l'organisme fête son 20e anniversaire en 2003. La Maison des jeunes de Coaticook est toujours active et répond à des objectifs similaires à ceux définis en 1983.

Canadian Celanese. Coaticook

  • Corporate body
  • 1956-1985

L’usine de Coaticook, qui abritera la Canadian Celanese, connaît ses tout premiers débuts en 1872 lors de l’achat des droits relatifs à l’eau de Levi Baldwin par Thomas McDuffee. Frederick Cross en fait ensuite l’acquisition pour implanter une usine de râteaux. S’amorce ensuite une succession de changements de propriétaires et de vocations jusqu’à son acquisition par Trenholme et Armitage en 1889; l’usine devient alors le Coaticook Woolen Mills. Un incendie détruit l’usine en juin 1889, mais elle est reconstruite et les opérations se poursuivent jusqu’en 1919, lorsqu’elle est vendue à Walter Blue. S’ensuivent bon nombre de transactions jusqu’à 1944, où Coaticook Textiles Limited en fait l’acquisition. Sous la direction de cette compagnie, l’usine prend de l’expansion et en 1954 emploie 125 travailleurs.

La Canadian Celanese s’établit à Coaticook en 1956 à l’achat du bâtiment et de l’équipement de Coaticook Textiles. En 1963, la Canadian Celanese Company fusionne avec la Canadian Chemical Company et devient une branche de Chemcell Limited. En 1972, sa dénomination sociale devient Celanese Canada. En 1980, l’activité principale de la Celanese est la fabrication de doublure en acétate de cellulose (ou rayonne d’acétate) et de tissus texturés en polyester. À l’époque, 80 pour cent de la production est envoyée à Drummondville pour la teinture et l’apprêt.

En 1984 et en 1985, l’usine de Coaticook de la Canadian Celanese est achetée par Produits Cellulaires Waterville. La compagnie ferme ses portes par la suite, et les employés de Coaticook sont transférés à Waterville.

Maurice, Françoise

  • Person
  • 1916-2009

Françoise Maurice est née à Coaticook le 17 décembre 1916. Elle cultive une passion pour la musique et les livres dès son enfance grâce au grand nombre de livres accessibles dans la maison familiale et aux leçons de musique donnée au couvent de Coaticook. Après l’ouverture d’une bibliothèque publique à Coaticook en 1959, Maurice devient d’abord bénévole, puis obtient un poste permanent à la bibliothèque. Sa passion pour la culture, les arts et le patrimoine est palpable dans sa façon d’organiser les expositions d’art, de photographies et d’antiquités. Une exposition d’antiquités mène même à la fondation du Musée Beaulne. Maurice garde son poste à la bibliothèque pendant 32 ans, ce qui ne l’empêche pas de participer à l’organisation des premiers cours de danse, d’être bénévole au Musée Beaulne et à la Société d’histoire de Coaticook et d’enseigner le piano, entre autres choses. En 2003, la Ville de Coaticook rend hommage à ses années de service à la bibliothèque et à son engagement dans la communauté en renommant la bibliothèque en son honneur. Françoise Maurice est décédée le 11 septembre 2009, à l’âge de 93 ans.

Drolet, Jean-Nil

  • Person
  • 1930-

Jean-Nil Drolet est né le 5 juin 1930 à Coaticook, fils aîné de Léo Drolet (1907-1935) et Hélène Aurore Lapointe (1907-1988). Jeune garçon, Jean-Nil pratique les sports et fait partie des Scouts catholiques. Drolet marie Rita Carbonneau le 16 juillet 1955 à Coaticook, et ils ont ensemble huit enfants : Claire, Julie, Léo, Guy, Michel, Raynald, Marie et Johanne. À ses débuts, Drolet travaille pour l'usine Kilgour à Coaticook et obtient un diplôme de l’Université de Sherbrooke en administration scolaire. Dans sa vie professionnelle, il est actif au sein des syndicats de Coaticook, est secrétaire-trésorier de la Commission scolaire de Coaticook dans les années 1960 ainsi que pour le Foyer Coaticook Inc. et le Local Artisan 928. Au cours de son mandat à la commission scolaire, deux nouvelles écoles ont été construites (l’école secondaire Albert-l’Heureux et l’école primaire Sacré-Cœur). Drolet est également secrétaire du conseil d’administration du Centre Hospitalier de Coaticook et il devient, en 1971, directeur général du Centre Hospitalier de Coaticook. Jean-Nil Drolet est également actif au sein de plusieurs organismes communautaires tout au long de sa vie.

Smith, James H., 1865-1926

  • Person
  • 1865-1926

James Henry Smith est né le 14 novembre 1865 à Sutton. Il est le fils de Benjamin et Sarah Galusha Smith. Il épouse Florence Maud Flannery le 10 août 1898 à Sutton. Au cours de sa vie professionnelle, il a été ferblantier, marchand de machinerie (voitures, carrioles, harnais, outils agricoles, remorques, écrémeuses) et commerçant de sucre d’érable à Sutton. Il s’est également impliqué dans la politique municipale comme membre du conseil municipal du village de Sutton. Il est décédé le 15 mai 1926 à l’âge de 60 ans.

Bieber, Arthur H.H.

  • Person
  • 1902-1978

Arthur H.H. Bieber est né à Simcoe, en Ontario, en 1902. Il voyage en Angleterre et en France au début du 20e siècle et il participe à la Deuxième Guerre mondiale. À la fin de sa vie, il habite à Richmond, dans les Cantons-de-l’Est.

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