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Kinsman, Kay, 1909-1998

  • Person
  • 1909-1998

L’artiste Kay Kinsman est née le 27 juin 1909 à Los Angeles, en Californie. Elle fréquente des écoles privées de La Havane (Cuba), de la Jamaïque et de New York. Elle étudie par la suite à l'École des beaux-arts et des arts appliqués Parsons de Paris, au Musée des beaux-arts de Montréal et à la Malvern School of Art en Angleterre. C’est à Paris qu’elle rencontre et épouse Ronald Lewis Kinsman en 1932. Le couple aura trois enfants. En 1937 ou 1938, quand Ronald Kinsman obtient un poste chez IBM, la famille vient s’installer à Montréal. Devenue veuve en 1965, Kay Kinsman demeure à Montréal jusqu’en 1971, année où elle part pour un séjour de plusieurs années en Angleterre, où elle fera de la peinture. En 1981, elle revient au Québec et s’installe à Lennoxville. Pendant cette période, elle étudie à Université Bishop’s, où elle obtient deux baccalauréats ès arts (1983), puis à McGill University où elle obtient une maîtrise en histoire médiévale. Kay Kinsman, qui est d’abord une aquarelliste, expérimentera différentes techniques au cours de sa carrière. Elle illustre plusieurs livres et publie trois recueils d'esquisses : Montreal Sketchbook (1967), Broadway Sketchbook (1974) et Lennoxville Sketchbook/Sur le vif (1990). Au fil des ans, elle participe à de nombreuses expositions en Angleterre et au Canada. En 1989, Université Bishop’s lui décerne un doctorat honorifique. Elle est décédée en août 1998, à l’âge de 89 ans.

Blackwood, Homer Mitchell

  • Person
  • 1924-1999

Homer Mitchell Blackwood est né à Knowlton en 1924, fils de James Blackwood et Bertha May Tibbits. Il a fréquenté l'école secondaire de Knowlton où il a obtenu son diplôme en 1941, il a immédiatement commencé à travailler pour Bell Canada. En 1943, il se joint à l'Aviation royale du Canada et obtient son diplôme de pilote. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il revient à Knowlton et reprend son emploi chez Bell Canada jusqu'à sa retraite en 1979. Entre-temps, il est élu conseiller municipal en 1970 et devient maire de la Ville de Lac-Brome en 1971. Sauf pour le mandat de quatre ans de 1987 à 1991, il est toujours réélu jusqu'à sa retraite en septembre 1999. Il décède d'un arrêt cardiaque le 15 septembre 1999, à peine deux semaines après cette difficile décision. Homer M. Blackwood a également été un bénévole dévoué à la Société historique du comté de Brome, où il a été élu président de 1968 à 1970.

Office diocésain des vocations (Sherbrooke) inc.

  • CAMAR P009
  • Corporate body
  • 1930-1977

Le 12 juillet 1920, l'Oeuvre des vocations sacerdotales est établie dans le diocèse de Sherbrooke par Mgr Paul LaRocque. Lorsque Mgr Alphonse-Osias Gagnon devint évêque de Sherbrooke (1927), il constate que les montants d'argent destinés à payer les études des "enfants pauvres" sont employés en totalité pour payer la pension des grands séminaristes diocésains. Comme l'oeuvre déjà existante ne s'occupe désormais que du Grand Séminaire, l'abbé Origène Vel, avec l'autorisation de l'évêque, décide de fonder l'Oeuvre des vocations du Petit Séminaire. La première assemblée se tient le 20 août 1931. L'Oeuvre des vocations sacerdotales du Petit Séminaire de Sherbrooke est incorporée le 15 mai 1936. Son objectif est d'aider pécuniairement les jeunes hommes moins fortunés qui aspirent à la prêtrise, à faire leur cours classique. À la demande de Mgr Philippe Desranleau, à compter du 24 août 1939, les procureurs du Grand Séminaire et les directeurs du Séminaire Saint-Charles forment une corporation indépendante dont la visée consiste à distribuer des bourses à d'éventuels candidats à la prêtrise et à planifier des prédications vocationnelles en paroisses. L'Oeuvre des vocations sacerdotales du diocèse de Sherbrooke est agrégée le 18 janvier 1945 à l'Oeuvre pontificale des vocations sacerdotales de Rome. En 1957, Mgr Georges Cabana réorganise l'oeuvre et lui donne le titre d'Office diocésain des vocations. Suite au travail de Mgr Georges Cloutier, l'Office diocésain des vocations (Sherbrooke) est incorporé sous la Loi des compagnies le 11 décembre 1972. Les objectifs de l'Office actuel sont l'animation à travers le diocèse danns le but d'interpeller des jeunes et de leur assurer un soutien financier lorsque nécessaire.

Le Soupirail

  • CAMAR P008
  • Corporate body
  • 1941-1948

Société artistique et littéraire fondée en 1940 par le journaliste Louis C. O'Neil, dont le premier président fut Maurice O'Bready, le Soupirail invite ses membres à plusieurs types d'activités telles que des conférences, les Mardis du Soupirail et dîners annuels. En novembre 1942, la société se dote d'un journal appelé Le Tuyau.

Fédération des Canadiennes-françaises catholiques de Sherbrooke

  • CAMAR P007
  • Corporate body
  • 1922-1958

C'est le 6 juin 1922 que la Fédération des Canadiennes-françaises catholiques de Sherbrooke obtient ses lettres patentes. Fondée par l'abbé Pierre-Achille Bégin et madame Annette-D. Codère, cette association vise le regroupement des canadiennes-françaises du diocèse dans le but de fortifier leur action dans la famille et dans la société. Le Cercle Marguerite-Bourgeoys, fondé en 1914 par un groupe de jeunes filles réunies dans un but d'étude, fut le noyau des oeuvres féminines à Sherbrooke. Viennent ensuite une quinzaine de ramifications dont les Dames de la Charité, l'Assistance maternelle, l'Association professionnelle des employées de bureau, etc...

Lemay, Noël, 1890-1967

  • Person
  • 1890-1967

Noël Lemay est né le 25 décembre 1890 à Garthby. Il est le fils de Pierre Lemay (d. 1899) et d'Arthémise Lepage (d. 1923).
En 1899, la maison familiale de Garthby brûle à la suite d'un grand incendie qui détruit également près du tiers du village de Garthby. La famille de Noël émigre alors aux Etats-Unis. Noël a étudié à East Hampton (Massachusetts, USA) de 1899 à 1904. Son séjour à East Hampton lui permet d'étudier en anglais, mais aussi de visiter Boston et de découvrir de nombreuses facettes de la culture américaine, notamment l'abondance des arts visuels et de la photographie. Il devient parfaitement bilingue, ce qui lui ouvre finalement de nombreuses portes. Noël épouse Marie-Louisa (Lauza) Campeau le 17 juillet 1916. Ils ont eu 15 enfants, dont un est mort à la naissance et un autre dans sa première année de vie.
Noël a occupé la fonction d’administrateur local pour la compagnie Brompton Pulp and Paper de 1917 à 1930. En raison de la Grande Dépression de 1929, la Brompton Pulp and Paper Company a fermé son bureau de Garthby en 1930. Noël et sa famille déménagent alors à Bishopton. Noël y a travaillé pour l'entreprise de fabrication de cercueils de M. Sydney Bishop. Dans les années 1940, Noël et sa famille déménagent à Ville Saint-Laurent (Montréal).

À Montréal, Noël travaillera pour un architecte pendant quelques années. Ses mandats l’amenèrent à dessiner des détails architecturaux, du mobilier et des ornements et décorations dans de grands magasins de Montréal.

Il meurt le 2 septembre 1967 à Ville Saint-Laurent à l'âge de 76 ans. Son épouse Lauza est décédée en février 1976 à Montréal.

Coburn, Frederick Simpson (1871-1960)

  • BUArtColl
  • Person
  • 1871-1960

Frederick Simpson Coburn est né à Melbourne le 18 mars 1871. Après ses études au Collège St. Francis à Richmond, il suit une formation d’artiste, étudiant d’abord à la Arts and Crafts School de Montréal, puis dans plusieurs institutions américaines et européennes, dont la Carl Hecker School of Art à New York et l’Académie royale en Allemagne. Coburn se fait d’abord connaître en tant qu’illustrateur, puis en tant que peintre. De 1898 à 1913, il illustre de nombreuses œuvres littéraires, dont celles de William Henry Drummond, Charles Dickens, Edgar Allan Poe et Louis Fréchette. Coburn revient au Canada en 1913 après quelques années passées en Europe. Il installe son atelier à Melbourne, mais conserve un logement à Montréal. À cette époque, il commence à peindre des paysages québécois, en particulier des scènes avec des chevaux. Alors qu'il vivait à Anvers, en Belgique, Coburn avait séjourné chez la famille Scheepers, période au cours de laquelle il est tombé amoureux d'une de leurs filles, Malvina Scheepers. Pendant la Première Guerre mondiale, elle rejoint Coburn à Melbourne, où ils se marient quelque temps plus tard. Malvina décède d'un cancer à Paris, en 1933.
De nombreuses institutions possèdent des œuvres de Coburn : le Musée des beaux-arts du Canada, les Archives nationales du Canada, le Musée des beaux-arts de Montréal et l'Université Bishop’s. On trouve également ses œuvres dans des collections privées aux États-Unis, en Belgique, en Allemagne et au Japon. Coburn a été nommé membre de l'Académie royale des arts du Canada en 1920. Il est décédé à Melbourne le 26 mai 1960.

Nichols, Joshua Levi

  • Person
  • 1832-1917

Joshua Nichols est né à Bridgewater, Vermont, fils de Jonathan Nichols et Deborah Coolidge. Durant son adolescence, il s'est cassé une hanche lorsqu'un arbre est tombé sur lui et il est demeuré handicapé pour le restant de ses jours. Pour gagner sa vie, il est devenu colporteur, vendant des impressions sur papier d'oeuvres de Currier & Ives, couvrant le territoire du nord du Vermont et des Cantons de l'Est. Il a épousé Jemima Carter, fille de William Carter et Thankful Turner, en 1879 et sont venus habiter dans le canton de Potton. Ils ont eu un fils, George, en 1880 qui a habité à Mansonville.

Brome County Farm Forum Association

  • Corporate body
  • 1951-[v. 1971]

Le Brome County Farm Forum Association est un organisme à but non lucratif créé sous l'égide du Provincial Farm Radio Forum Office. Il permet à des propriétaires de fermes agricoles de participer à des réunions régulières pour discuter de sujets agricoles introduits par une émission radiophonique organisée par le Farm Radio Forum. Sa mission vise à aider les propriétaires de fermes agricoles du comté de Brome à l'aide de programmes de commandites ou d'organisation d'activités bénéfiques à la communauté. Le conseil d'administration était composé de représentants des régions suivantes: East Farnham, Mountain Road, Sutton, the Creek, Beaver Pond, North Potton, Mansonville, Knowlton et Sutton Junction. En 1951, le président est George Claude Whitcher de Foster. Pour l'année 1955, le président est Fred Shufelt et la secrétaire est Velma Smith. D'autres membres du conseil d'administration incluent Edgar Lawrence, Albert Smith, Gordon H. Shufelt, M. et Mme Donald Hastings et Grayson Cousens.

Jobel, George (1921-2006)

  • Person
  • 1921-2006

George Edward Jobel est né en 1921 de l’union entre Helen Povey (1897-1947) et Arthur Jobel (1890-1972). Il avait aussi un frère, Ronald Charles Jobel né en 1919 et décédé en 1986. En 1943 il marie Elma May Wilson avec qui il aura un enfant, Gregory, en 1953. Cependant, l’enfant est mort la même année. Elma est née en 1915 et décédée en 1999. Après la mort d’Elma George Jobel se marit à Arlene May Wells-Jobel, la veuve de son frère Ronald. Il est décédé le 24 mars 2006 et a été enterré au cimetière United Church de Hatley avec Elma et leur fils.
George Jobel a travaillé pour le journal The Record. Il a aussi travaillé pour le journal The Sentinel. Il a participé au comité éditorial de l’album souvenir Sherbrooke Hospital Centenary. Il a aussi écrit deux livres : Hatley 1900-1998 et A Century of Fellowship, qui s’attarde sur le club Snow Shoe de Sherbrooke. Il était d’ailleurs impliqué depuis 1952, en tant que président, trésorier et membre du Club Snow Shoe de Sherbrooke. Il a été bénévole au Club de l’âge d’or d’Ayer’s Cliff en plus d’y être secrétaire en 1991. Il a aussi été président de la ligue de quilles ‘’City Bowling League’’. Il s’est impliqué dans l’église presbytérienne Saint-Andrew dans les années 1960. Il faisait aussi des feuilles de musique pour les nombreux évènements auxquels il participait.
George Jobel a été grandement impliqué dans la vie municipale de Hatley. Il s’est installé dans la ville vers 1960. Il organisait de nombreux évènements, dont ceux de la Fête du Canada le 1er juillet. Il a été président de l’Association Municipale d’Hatley de nombreuses années. Il a aussi pris le rôle de conseiller municipal à Hatley jusqu’en 1994. Il était un membre du Parti libéral du Québec.

Sideleau, Arthur (1925-2013)

  • Person
  • 1925-2013

Monsieur l’abbé Arthur Sideleau est décédé à la Maison Aube-Lumière de Sherbrooke, le 26 janvier 2013, à l’âge de 87 ans. Né le 29 octobre 1925 à Hartford, États-Unis, il était le fils de William Sideleau et d’Exilia Bureau. Après ses études au Séminaire de Sherbrooke et au Grand Séminaire de Sherbrooke, il fut ordonné prêtre par monseigneur Philippe Desranleau, à la basiliquecathédrale Saint-Michel de Sherbrooke, le 7 juin 1952. Il fut vicaire à Saint-Stanislas-Kostka d’Ascot Corner (1952), aumônier des Ursulines à Stanstead (1952), vicaire à Saint-Michel de Sherbrooke (1952), à Saint-Fortunat (1952-1953), à Saint-Joseph de Valcourt (1953) et à Saint-Hippolyte de Wotton (1953- 1958), cérémoniaire à l’Archevêché (1958-1959), assistant-aumônier à l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke (1958-1961), curé de Sainte-Suzanne de Stanhope (1961-1968), vérificateur des registres paroissiaux (1969-1974), bibliothécaire à l’archevêché (1969- 1970), procureur au Grand Séminaire de Sherbrooke (1970-1972) et aumônier au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (1974-1991). Il se retira à Westbury en 1991.

Norman Stewart Edson

  • Person
  • 1879-1968

Norman Stewart Edson est né à Longueuil le 11 mai 1879, fils d'Allen Edson et de Mary Martha Jackson Stewart. Son père, né à Stanbridge East, était un peintre célèbre et la famille a vécu à différents endroits. Ils se sont installés à Glen Sutton en 1886 et ont vécu dans un petit hôtel. En 1905, Norman Edson part vivre à Everett, dans l'État de Washington, où il ouvre un studio de photographie. Après quelques problèmes financiers, il décide de revenir à Glen Sutton et devient professeur d'art au Stanstead College. Le 7 juin 1909, il épouse Avis Eleanore Miltimore à Richford, Maine, et la famille vit à Glen Sutton. Lorsqu'il n'enseigne pas, il prend de nombreuses photographies des habitants de la région et des paysages autour de Glen Sutton, développant une technique unique de colorisation des photographies, donnant l'impression que les clichés sont en fait des œuvres d'art. En 1919, il retourne dans l'État de Washington et s'installe à Burton (sur l'île Vashon) en 1921, où il peut contempler la vue panoramique la plus intéressante qu'il chérira toute sa vie : l'impressionnant mont Rainier. Le couple a eu trois enfants nés au Canada et trois autres nés aux États-Unis. Sa femme décède en avril 1948 et en décembre de la même année, il se remarie avec Henrietta Jane English. Norman Edson est devenu un artiste reconnu, ayant choisi le métier d'artiste-peintre, commme son père. Il décède le 22 janvier 1968 à Seattle, Washington et sa pierre tombale représente le mont Rainier.

Nina May Pickel Owens

  • Person
  • 1869-1959

Nina May Pickel est née à Bolton Centre le 16 juin 1869, fille de Jay Theodore Pickel et d'Anna Eliza Harvey. Après avoir étudié pour devenir enseignante à l'Académie de Waterloo, elle exerce à Danville et déménage à Montebello en 1890, où elle rencontre son futur mari Owen Ernest Owens. Ils se marient à l'église anglicane St. Patrick de Bolton Est le 16 septembre 1891. Ils auront deux enfants (Norreys et Carolyn) alors qu'ils vivent à Montebello puis la famille déménage à Montréal en 1906, mais son mari meurt d'une pneumonie en 1910. Nina avait commencé sa carrière de peintre durant sa jeunesse; elle commence donc à fréquenter l'Art Association de Montréal en 1909, étudiant sous la direction de William Brymner. Elle participe aux expositions printannières de 1910 à 1927 et expose également ses peintures au Royal Canadian Art Exhibition en 1918. Elle voyage en Europe en 1925 et en Grande-Bretagne en 1936-1937. Elle décède le 28 juin 1959 à Montréal. Le Musée des Beaux-Arts de Sherbrooke lui a consacré une exposition rétrospective bien méritée en 1992.

Snowdon, Doris, 1897-1996

  • Person
  • 1897-1996

La peintre Doris Snowdon (née Lucy Doris Maffre) est née à Montréal le 7 janvier 1897. Elle épouse James Clifford Snowdon en 1921. Ils auront trois enfants (deux fils et une fille). Elle commence à peindre à l’âge de 60 ans, après avoir élevé sa famille. Elle prend ses premiers cours de peinture dans les années 1950 à la Women's Art Society de Montréal. Elle étudie avec deux artistes canadiens réputés, Adam Sherriff Scott et Oscar de Lall. Ses œuvres représentent des paysages et des natures mortes aux fleurs. Elle a un studio dans sa maison, mais elle réalise bon nombre de ses œuvres à son cottage près de Knowlton. Durant sa carrière, elle dessine également quelques croquis. Elle cesse de peindre à l’âge de 93 ans. Elle est décédée à Montréal le 9 février 1996.

Ward, John-Peter, 1944-2022

  • Person
  • 1944-2022

John-Peter Ward est né le 27 octobre 1944 à Sherbrooke. Deuxième enfant vivant d’une famille de sept, il se démarque par son soucis d’avoir le meilleur dans les domaines qui l’intéressent. L’audio, le vélo, le ski de fond, les outils de construction puis la photo le passionnent à différents moments de sa vie. Ayant fait un cours de dessins techniques, puis un baccalauréat en philosophie à l’Université de Sherbrooke, il consacre une bonne partie de sa vie au soutien à son père, Albert Ward, souffrant d’un cancer du poumon, (1915-1987), puis à sa mère, Marcelle Salois, atteinte de la maladie d’Alzheimer (1919-2013). Célibataire et réservé, il a vécu toute sa vie avec ses parents avant d’acquérir la maison familiale après le décès de sa mère en 2013.

Entre 1958 et 1968, la famille a habité une maison en campagne sur la route 143 entre Bromptonville et Windsor. En 1968, la famille s’est installée à Greenlay, dans une maison construite au XIXème siècle. Les gens connaissaient John-Peter par ses longues marches. C’étaient l’occasion pour lui pour photographier différents événements, dont la démolition de l’usine Domtar à Windsor, des inondations à Greenlay ou encore des incendies. La photographie pour lui était d’abord un outil technique de précision avant d’être un art. Il s’intéressait surtout à la qualité de l’image dans différents contextes.

John-Peter Ward est décédé en 2022.

Wells, Col. Samuel

  • Person
  • 1730-1786

Samuel Wells est né le 9 septembre 1730 à Deerfield, Massachusetts, fils de Jonathan Wells et Mary Edwards Hoyt. Il épouse Hannah Sheldon le 20 mai 1751. La famille déménage à Brattleboro, Vermont vers 1762, étant une famille pionnière de ce nouveau village. Impliqué dans la vie militaire tôt dans sa vie adulte, il a opéré un moulin dans sa nouvelle ville d'adoption et a été nommé juge et représentant de l'Assemblée coloniale. Durant la Guerre d'indépendance, il était d'allégence loyaliste et a été directement affecté par les troubles de la guerre. Il a finalement fui avec sa famille au Canada. Il est décédé à Brattleboro le 6 août 1786 et ses enfants survivants ont tous reçu une concession de terrain dans la région de East Farnham.

Wells, David

  • Person
  • 1726-1800

David Wells est né le 21 avril 1726 à Deerfield, Massachusetts, fils de Jonathan Wells et Mary Edwards Hoyt. Il ne s'est jamais marié et a été enterré dans la même ville, le 14 février 1800.

Short, Edward, 1806-1871

Edward Short est né à Bristol (Angleterre) le 10 juin 1806. Il est le fils de John Quirk Short et le petit-fils du révérend Robert Quirk Short, ministre anglican de Trois-Rivières. Il épouse Ann Brown le 7 mai 1839 à Sherbrooke. Il est le père de sept enfants (deux fils et cinq filles). Il est admis au barreau le 12 octobre 1826 après avoir étudié le droit tour à tour à Trois-Rivières et à Montréal. Il s’installe à Sherbrooke en 1830 pour pratiquer le droit avec Ebenezer Pecket et, plus tard, avec son frère, John Short. Avant Sherbrooke, il a pratiqué le droit à Montréal, Trois-Rivières et Québec. En décembre 1851, il est élu député de la ville de Sherbrooke. Il devient juge de la Cour supérieure du Bas-Canada (district de Saint-François) le 12 novembre 1852, fonction qu’il occupe jusqu’à sa mort. Il siège également à la Cour seigneuriale créée en 1854. Edward Shord est décédé à Sherbrooke le 5 juin 1871.

Savage, John, 1740-1826

John Savage est né en Irlande en 1740. Il s’établit aux États-Unis avec son épouse Ann Pratt et leurs sept enfants avant la Révolution américaine. En 1775, il refuse de commander une compagnie locale de l’armée continentale et, dès lors, il est perçu comme un ennemi de la révolution. Emprisonné, il réussit à s’évader et à joindre l’armée britannique. À la fin des hostilités, en 1783, il se réfugie au Québec avec sa famille. En juillet 1792, il présente une requête pour obtenir la concession du canton de Shefford, mais ce n’est qu’en février 1801 qu’il en obtient les lettres patentes. Il est nommé capitaine du 2e bataillon de la milice des Cantons-de-l’Est en 1805 et juge de paix pour le district de Montréal en 1806. Il participe à l’arpentage du canton de Shefford, à la construction de routes et à l’établissement de services religieux dans le comté de Sheffort. John Savage a joué un rôle de premier dans la vie communautaire du canton de Shefford jusqu’à sa mort, survenue à West Shefford le 27 septembre 1826.

Abbott, Louise, b. 1950

Louise Abbott est née à Montréal le 26 juillet 1950. Diplômée de McGill University, elle entreprend dès 1971 une carrière de rédactrice pigiste, de photographe, d’auteure et de documentariste. Bon nombre de ses œuvres sont dédiées à des minorités culturelles, notamment la communauté anglophone du Québec et les Inuits. Elle vit actuellement dans les Cantons-de-l’Est.

Jusqu’ici, elle a publié de nombreux livres et ses photographies ont paru dans de nombreuses autres publications. Elle a participé à de nombreuses expositions personnelles ou collectives. Des institutions publiques bien connues, telles que Bibliothèque et Archives Canada, le Musée canadien de la photographie contemporaine et le Musée du Québec comptent des photographies de Louise Abbott dans leurs collections. Elle a produit son premier documentaire en 1991.

Louise Abbott a reçu de nombreuses récompenses pour ses œuvres. En 1996, elle a obtenu une subvention du Conseil des Arts du Canada pour écrire un livre sur la communauté anglophone des Cantons-de-l’Est.

Dutton, Dorothy, 1901-2003

  • 1901-2003

Dorothy Dutton est née à Gaspé le 9 octobre 1901. Elle est la fille du révérend Arthur W. Dutton, pasteur Anglican, et de Mary Ready. Elle étudie au King’s Hall à Compton, obtient un diplôme en histoire de Université Bishop’s en 1920. Son père a aussi étudié à Université Bishop’s de 1895 à 1899. Dorothy Dutton ne se marie jamais. Au cours de sa vie professionnelle, elle exerce les fonctions d’enseignante, de femme d’affaires et de gérante. Elle travaille à Montréal pour la compagnie d’assurances Sun Life, au New Hampshire pour le centre touristique Indian Head, et à Lennoxville à Bishop’s College School. Auteure, elle écrit et publie des romans historiques et des récits bibliques pour enfants : The chosen, From Egypt to the Holy Land, Come to Jerusalem, Hunter’s Landing, Lennoxville/Ascot (1791-1950), Jonathan’s Long Furrow. Elle continue d’écrire jusqu’à l’âge de 97 ans.

Dorothy Dutton est aussi très engagée dans la communauté de Lennoxville, qui lui décerne de nombreuses marques de reconnaissance. Elle travaille comme bénévole à son église, la St. George’s Church (Lennoxville). En 1980, elle est nommée Alumni of the Year par Université Bishop’s et, en 2002, elle devient membre honoraire de la Golden Key Academic Honour Society de Bishop’s. Elle est également nommée membre à vie des Anglican Church Women et fait don de trois aquarelles à la Bishop’s Art Collection.

En 1998, Dorothy Dutton emménage au Foyer Wales, à Richmond, où elle s’éteint le 8 février 2003 à l’âge de 101 ans. Ses funérailles ont eu lieu à la St. George’s Church de Lennoxville et elle a été inhumée au Malvern Cemetery à Lennoxville.

Plymouth United Church (Sherbrooke, Que.)

  • Corporate body
  • 1835-

Les Congrégationalistes de Sherbrooke et de Lennoxville établissent Plymouth United Church à Sherbrooke en 1835. À sa fondation, l’église est désignée Plymouth Congregational Church. En 1925. Plymouth Congregational Church se joint à l’union de congrégations des Églises presbytériennes, méthodistes et congrégationalistes du Canada qui forme l’Église Unie. Plymouth Congregational Church devient alors la Plymouth United Church. En 1971, Plymouth United Church se joint à la Trinity United Church pour former Plymouth-Trinity United Church. Avant l’établissement de l’Église congrégationaliste Plymouth en 1835, le Révérend Ammi J. Parker, pasteur de la communauté congrégationaliste de Danville, voit à la surveillance pastorale de la région. À ses débuts, la congrégation, dirigée selon la doctrine congrégationaliste, assure la gestion administrative de l’édifice et de la propriété et est responsable du choix du pasteur. La congrégation se réunit chaque semaine, après l’office religieux. Suite à l’accroissement du nombre de membres, la congrégation forme les comités et les conseils chargés de la gestion des affaires de l’Église (Board of Trustees – conseil de surveillance, Official Board – conseil de paroisse, Joint Board – conseil mixte, Session – conseil des anciens, Board of Stewards – conseil presbytéral, et Congregation - Congrégation). L’Église forme également des sociétés et des organismes pour les femmes (Ladies' Guild, Women's Association, Women's Missionary Society, United Church Women), pour les enfants (Sunday School – école du dimanche), ainsi que pour les adultes et les couples (chorale, club Double or Nothing). Pendant son existence, Plymouth United Church relevait du Consistoire Québec-Sherbrooke du Synode Montréal et Ottawa de l’Église Unie du Canada.

Brodeur, Bernard

  • Person
  • 1933-1995

Bernard Brodeur est né à Granby en 1933. Il est le fils d'Israël Brodeur et d'Alida Racicot. Il décède dans la même ville le 10 mars 1995. Bernard Brodeur entre au journal La Voix de l'Est en 1950 en tant qu'unique journaliste sportif. Il est alors âgé de 17 ans. Pendant quarante-cinq ans, il couvre la scène sportive de Granby et de la région pour le quotidien local. Il fait aussi une incursion dans le monde de la radio en animant, sur les ondes de CHEF, une émission de ligne ouverte intitulée "Sportifs, vous avez la parole". Au milieu des années 1980, La Voix de l'Est lui attribue une page à son nom, dans laquelle il publie des entrevues, des potins et un commentaire sous le titre de "Ben...des choses à dire".

McCallum, William (1875-1947)

  • Person
  • 1875-1947

William (Bill) McCallum est né le 8 décembre 1875 sur l’ile Brion, qui fait partit des Iles de la Madeleine, dans le golfe Saint-Laurent. Au moment de sa naissance, seulement deux maisons étaient habitées. La première était occupée par le grand-père de Bill McCallum, William Dingwell. La seconde appartenait au père de Bill, Singleton McCallum. Les deux hommes ont été responsable du phare de l’île.
Dans sa jeunesse, Bill a eu un accident qui a blessé sa jambe droite. La blessure s’est infectée et son père a fait appel à un vétérinaire équin puisqu’ils étaient sur une île recluse. Pour contrer l’infection, le vétérinaire a du gratté le fémur de Bill, le tout sans anesthésiques. Après ces évènements, les os de sa jambe ne grandiront plus et ils resteront sept pouces plus courts que ceux de la jambe gauche. Bill mesurait tout de même plus de six pieds.
Bill McCallum a appris par lui-même à lire, écrire et jouer du violon. Il amusait son entourage avec des airs écossais qu’il jouait sur son violon. Un autre de ces talents, qui lui doit son surnom de ‘’Glass Man’’, est de pouvoir clouer des morceaux de vitres ou de verres. Il aurait réalisé son habilité alors qu’il effectuait des réparations à un établissement de pêche.
Il arrive dans les Cantons de l’Est en 1921 alors qu’il va vivre chez son frère Charles près de Randboro. Il ouvre un atelier d’ébénisterie à Sawyerville dans lequel il va réparer certains meubles ou en fabriquer selon les demandes qu’il recevait. Il est rapidement reconnu pour son talent d’ébéniste et de charpentier. De plus, Bill McCallum démontrait son talent pour clouer de la vitre de nombreuses façons. Il signait les meubles qu’il fabriquait en clouant un bout de verre dessus. Il pouvait aussi montrer son mécontentement en clouant des bouteilles de bière sur les poteaux téléphoniques de la rue Principale. Il n’était pas un homme de la scène pour autant, préférant impressionner les gens quand cela lui tentait. Il refusait aussi toute rémunération en disant que cela pourrait lui faire perdre son talent transmis par des lutins, parfois envoyé du Diable, d’autres fois, envoyé de Dieu. Sa nièce, Wilma McCallum Knopp, était l’une des personnes impressionnées par son talent. Elle témoigne d’ailleurs que parfois, lorsqu’il lui prenait le bras ou l’épaule elle aussi était capable de clouer des morceaux de verre.
Bill McCallum était un amateur de Jack Dempsey, champion du monde poids lourd de boxe de 1919 à 1926. Il a eu la chance de le rencontrer une fois à New York. Il menait une vie plutôt tranquille et ne se marie jamais. Il est décédé le 1er janvier 1947 et est enterré au cimetière Maple Leaf à Randboro.

Wheeler, John Austin

  • Person
  • 1864-1932

John Austin Wheeler, fils de Thomas W. Wheeler et Anna E. Duboyce, a été un photographe professionnel réputé à Knowlton à la fin du XIXe siècle. Wheeler avait son propre studio à Knowlton et à Cowansville de 1890 à 1897. Il se spécialisait dans les portraits de studio, mais également en photographies extérieures d'édifices et de paysages. Il a épousé Edith Elizabeth Collins, fille de Azro Collins et Mary Eliza Brimmer, et ils ont eu dix enfants, incluant Rhoda Julia, qui a épousé Harry Small Northrup. Elle a été bénévole durant plusieurs années et la première femme présidente du conseil d'administration de la Société historique du comté de Brome.

Thomas, Daniel Sr.

  • E001
  • Person
  • d. 1855 or 1856

Au début du 19e siècle, Daniel Thomas quitte Woodstock, au Vermont, pour venir s'établir dans le canton de Melbourne. Le 24 août 1835, il épouse Elizabeth Ann Armstrong, originaire de Belfast, en Irlande. Le couple a cinq enfants : Daniel (1835), Samuel Simpson Wood (1837), Henrietta Maria (1839), Laure Ann (1843) et Charles Metcalfe (1847). Notaire à Melbourne pendant de nombreuses années, Daniel Thomas est un citoyen très respecté dans la communauté régionale, en particulier dans le domaine de l'éducation. Il est décédé en 1855 ou 1856.

Knowlton Conference Association

  • Corporate body
  • 1902-1932

La Knowlton Conference était une activité annuelle organisée par un groupe chrétien durant l'été. La première rencontre a eu lieu le 11 août 1902 à Knowlton. En 1932, l'association a été dissoute à la suite de problèmes financiers.

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