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Authority record
CAMAR · Corporate body · 1868

Les origines de Ham-Nord remontent aux années 1853 à 1856. En 1859, la population étant assez nombreuse, on demanda un missionnaire. L'abbé Télesphore Lacoursière, curé de Warwick, fut désigné par Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, pour célébrer la première messe dans le canton. La paroisse fut érigée canoniquement en 1864. Missionnaire de 1860 à 1866, l'abbé Damase Sicard de Carufel, fit bâtir la première chapelle. En 1866, les paroissiens de Ham-Nord présentaient une requête à l'évêque de Trois-Rivières, pour obtenir un prêtre résident. En novembre 1868, l'abbé Jean-Charles Lemire devint le premier curé. De ses mains, il compléta la chapelle et se bâtit une maison. En 1874, à la fondation du diocèse de Sherbrooke, la paroisse fut détachée de Trois-Rivières. En 1899, vu l'augmentation de la population, il fut décidé de bâtir une nouvelle église; c'est le curé Lemire lui-même qui la bénit le 25 juin 1899; Mgr Paul LaRocque la dédia officiellement au Seigneur en l'année 1900. Incidemment, le curé Lemire a établi un record de temps à la tête d'une paroisse dans notre diocèse : de 1868 à 1924, donc 56 ans à Ham-Nord. En 1992, cette communauté chrétienne est au centre d'un regroupement de paroisses comprenant : Ham-Nord, Notre-Dame-de-Ham et Saint-Fortunat. Le 1er janvier 2015, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-André-Bessette de Disraeli.

Sainte-Bibiane de Richmond
CAMAR · Corporate body · 1850

De 1823 à 1850, Richmond connut sa période missionnaire. L'abbé John Holmes, de Drummondville, fit ériger la première chapelle en 1824, à Brand's Hill, localité sise à cinq milles du Richmond actuel. L'abbé Michaël Power, missionnaire de 1827 à 1831, fut le premier évêque de Toronto en 1842. On s'aperçut vite que l'ensemble de la population vivait plutôt à Richmond qu'à Brand's Hill. Dès le 8 juin 1838, un lot était concédé à Richmond même pour la construction d'une église. À cette date, la paroisse avait ses syndics. Le 29 août 1890, Mgr Antoine Racine décréta l'érection canonique de la paroisse; dès l'érection civile, le 27 janvier 1891, les paroissiens élirent leurs premiers marguilliers. Dès 1850, Sainte-Bibiane eut son premier prêtre résident : l'abbé Luc Trahan. Mais la figure dominante de la paroisse fut Mgr Patrick Quinn, curé de 1864 à 1914. En 1880, il fit ériger l'église actuelle. En 1884, à son instigation, les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal ouvrirent un couvent à Richmond : le Mont Saint-Patrice. Richmond a compté plus tard une deuxième paroisse : Sainte-Famille, aujourd'hui fusionnée avec Sainte-Bibiane. La paroisse Sainte-Bibiane de Richmond desservit Saint-Malachie de Kingsbury de 1886 à 1913.

CAMAR · Corporate body · 1845

Le premier curé résident des Cantons de l'Est fut l'abbé Jean-Baptiste McMahon. Il arriva à Sherbrooke le 16 juin 1834; il devait rendre visite aux communautés chrétiennes environnantes. Il dut visiter le territoire de Sainte-Catherine, de même que son successeur, l'abbé Peter-Henry Harkin, et cela jusqu'en 1845. La première messe fut célébrée en juin 1845, par monsieur Benjamin-Joseph Leclerc, dans la maison de monsieur Antoine Grandmont, maison sise sur le chemin du Lac; cette demeure servit au culte pendant quelques années. Par la suite, les prêtres venaient de Stanstead, Sherbrooke, Compton et Magog. La première chapelle fut inaugurée le 29 juin 1858, par Mgr Jean-Charles Prince, évêque de Saint-Hyacinthe. Le 7 juillet 1866, l'abbé François-Zéphirin Mondor, curé de Saint-Patrice de Magog, demanda à Mgr Charles LaRocque, évêque de Saint-Hyacinthe, d'envoyer un représentant pour clarifier le choix du site d'une nouvelle chapelle. L'abbé Alfred-Élie Dufresne étudia la question; finalement, Mgr l'évêque de Saint-Hyacinthe trancha la question à la suite d'un consensus de la population. La nouvelle église fut terminée au mois de mai 1870. La paroisse fut érigée canoniquement en 1872. Le 30 novembre 1875, suite au désir exprimé par Mgr Antoine Racine, premier évêque de Sherbrooke, on ajouta un jubé à l'église. Le 21 septembre 1906, Mgr Paul LaRocque donna l'autorisation de construire une nouvelle église; celle-ci fut rénovée en 1991, grâce à une artiste locale.

CAMAR · Corporate body · 1980

C'est le 28 juin 1976 que Mgr Fortier confie à l'abbé Michel Nault la charge pastorale du secteur Val Boisé sur le territoire de la paroisse Saint-Roch. En juillet 1978, l'abbé Paul É. Paré lui succéda et des démarches furent entreprises pour donner une existence légale à la communauté. Une corporation sans but lucratif fut constituée : la Communauté Chrétienne de Val-Boisé Inc., dont la première assemblée générale eut lieu le 7 mars 1979. Cette paroisse fut érigée canoniquement le 3 octobre 1980. L'abbé Paul-É. Paré en fut le premier curé. Il occupa ce poste de 1980 à 1991. Sources : Fonds Fabrique La-Résurrection-du-Christ de Sherbrooke et informations puisées dans le supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et a rattaché son territoire à celui de Saint-Paul de Sherbrooke.

CAMAR · Corporate body · 1865

Le village de Danville fut appelé ainsi en l'honneur de certains pionniers originaires de Danville, Vermont. Le premier missionnaire à s'y rendre fut l'abbé Charles Tardif, en 1845. La mission de Danville fut d'abord nommée «mission du Pinacle», du nom de la montagne voisine. À partir de 1850, ce furent les prêtres de Sainte-Bibiane de Richmond qui la desservirent. En 1854, on commença la construction d'une chapelle en bois, terminée quelques années plus tard. Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, dédia cette mission à Sainte-Anne, pour rappeler l'hospitalité de madame Ann Logan, chez qui la messe avait été célébrée durant plus de trois ans. Le premier prêtre résident s'établit à Danville le 4 décembre 1865 : l'abbé Aimé Masson. En 1882, on projeta de construire une nouvelle église. D'après la tradition orale, le curé Masson y fut toujours opposé. La construction se fit quand même. Mgr Antoine Racine bénit cette église en décembre 1884; monsieur Masson ne changea pas d'idée : il célébra la messe de minuit 1884 dans la vieille chapelle. En 2001, l'église est la proie des flammes. Un an plus tard, un nouveau bâtiment est érigé. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Coeur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

CAMAR · Corporate body · 1856

La paroisse Saint-Thomas-d'Aquin de Compton comprend trois villages. En 1836, trente familles catholiques, la plupart de langue anglaise, demandaient et obtenaient de l'évêque de Montréal la célébration de la messe dominicale; celle-ci eut lieu à intervalles irréguliers pendant vingt ans. Le premier missionnaire fut l'abbé Jean-Baptiste McMahon. L'érection canonique de la paroisse, avec prêtre résident, remonte à 1856. L'année précédente, l'abbé Alfred-Élie Dufresne fit construire une église sur le chemin de Hatley, à la sortie du village. C'est en 1955-1956 que furent érigés l'église et le presbytère actuels, au centre du village. Rappelons que dès 1903, on avait pensé bâtir une nouvelle église, mais le projet fut abandonné. Les premiers agriculteurs francophones, originaires de la Beauce, arrivèrent à Compton, vers 1900. La paroisse de Compton s'honore d'avoir accueilli dans son église, le T. H. Louis St-Laurent, ancien premier ministre du Canada, natif de la paroisse; il repose maintenant au cimetière paroissial. Depuis le 1er août 1991, on a formé une «Unité pastorale» comprenant les paroisses Saint-Thomas-d'Aquin de Compton, l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Waterville, Saint-Martin de Martinville et Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville. Le curé de Compton est le modérateur de l'équipe et celui de Waterville, est curé «in solidum». Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

CAMAR · Corporate body · 1965

Lors de la bénédiction de l'école Saint-Pie X le 27 novembre 1955, Mgr Cabana suggéra d'utiliser l'école pour y célébrer des messes dominicales afin de répondre au désir des fidèles du quartier Saint-Paul de Magog. C'est à l'occasion de Noël 1955 que fut célébrée la première messe par le vicaire de la paroisse Sainte-Marguerite-Marie, l'abbé Omer Poulin. L'école servit comme chapelle de secours jusqu'en septembre 1964 au moment où l'abbé Florian Labbé prit en charge la mission. La paroisse fut érigée canoniquement le 8 mai 1965. L'abbé Aimé Petit en fut le premier curé, soit de 1965 à 1974. L'abbé Gérard Paradis lui a succédé en 1974 et Mgr Aimé Petit, dernier curé de la paroisse, le remplaça en 1987. Sources : informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke, le supplément à l'annuaire diocésain (2000) et le fonds d'archives. Le 15 janvier 2013, Mgr Luc Cyr a décrété la fermeture de la paroisse et l'annexion de son territoire à la paroisse Saint-Patrice de Magog.

CAMAR · Corporate body · 1890

Le premier missionnaire, l'abbé Alfred-Élie Dufresne, dessert cette communauté naissante dès 1858. De 1883 à 1889, les prêtres de Magog et de Saint-Élie-d'Orford s'y rendent assez régulièrement. L'abbé Alfred-Élie Dufresne y retourne de 1889 jusqu'à sa mort en 1891; en 1890, il fait ériger la première chapelle. En 1902, l'abbé Eugène St-Jean la fait agrandir. Le 12 mars 1896, Mgr Paul LaRocque érige canoniquement la paroisse. C'est en 1939, sous le pastorat de l'abbé Léon-Mathias Lemay, que se réalise la construction de l'église actuelle. Le 22 juillet 1949, une tornade coupe littéralement l'église en deux; le curé Philippe Desgranges préside à sa restauration complète. Cette paroisse, presque strictement rurale jusqu'à la fin des années «60», vit une véritable explosion démographique; si bien qu'en 1971, les registres paroissiaux font état de plus de trois cents baptêmes. En 1976, Mgr Jean-Marie Fortier demande à l'abbé Michel Nault de fonder une nouvelle communauté chrétienne; celle-ci reçoit son érection canonique en 1980, sous le vocable de la Résurrection-du-Christ. En 1993, Saint-Roch de Rock Forest compte encore près de trois mille familles.

CAMAR · Corporate body · 1868

Le village de Saint-Georges-de-Windsor connut l'arrivée de ses premiers colons, les frères Michel et François Forest, originaires de la Baie-du-Febvre, à la fin de mars 1837. Le premier prêtre à desservir ces colons fut l'abbé Charles Tardif, de Saint-Félix de Kingsey, en 1844. Son successeur à cet endroit, l'abbé Pierre-Jacques Bédard, vint, en 1846, une fois par mois, dire la messe dans le Canton de Shipton, dans la maison de monsieur Eugène Clouthier. À compter de 1857, l'abbé Hilaire-Casimir Hamelin, curé de Wotton, célébra l'eucharistie dans une chapelle de bois située dans le deuxième rang. C'est en 1863 que la paroisse fut érigée canoniquement par un décret de Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières. On choisit alors saint Urbain, comme titulaire de l'église. Le 26 février 1864, l'abbé Luc Trahan, curé de Richmond, détermina le site actuel de l'église. À compter du 21 juin 1868, on exécuta le décret autorisant la construction d'une église et d'un presbytère. Mgr Cooke bénit le temple le 30 mars 1870. En 1868, Saint-Urbain de Windsor reçut son premier curé résident : l'abbé Georges Vaillancourt. En 1872, les paroissiens présentèrent une requête à Mgr François Richer dit Laflèche, évêque de Trois-Rivières, afin de changer le nom de Saint-Urbain pour celui de Saint-Georges; cette demande fut acceptée le 7 septembre de la même année et reconnue civilement le 12 décembre 1873. Le curé Joseph-Hercule Roy procéda à l'agrandissement de l'église et Mgr Paul LaRocque bénit ce nouveau lieu de culte en 1915. Le curé Joseph-Eugène Lemieux fit construire le presbytère actuel. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Coeur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

CAMAR · Corporate body · 1885

En janvier 1879, en compagnie de l'abbé Jean-Baptiste Ponton, curé de Sainte-Praxède de Bromptonville et de l'abbé Frederick-Patrick Dignan, nouveau curé de Saint-Philippe de Windsor, Mgr Racine encourage les colons de ce «township» à bâtir une maison d'école. L'abbé Dignan surveillera cette mission et préparera tout ce qu'il faut pour célébrer la messe dans l'école. Dans les registres de Saint-Philippe de Windsor de l'époque, le curé Dignan note, en marge des baptêmes, mariages et sépultures de cette mission, «de la mission de Brompton». Le 8 décembre 1879, l'abbé Dignan célèbre la première messe dans la nouvelle école, construite sous la direction de Désiré Blais. Le 20 mars 1882, Mgr Racine donne officiellement un patron à la paroisse : saint François-Xavier, second patron du Canada. Le 30 janvier 1883, on entreprend la construction de la première véritable chapelle. Mgr Racine procède à sa bénédiction le 3 décembre 1884, en la fête de saint François-Xavier. Durant l'été 1885, on monte la charpente du premier presbytère. Le 1er octobre 1885, Mgr Racine érige la desserte de Saint-François-Xavier en paroisse; le 4 octobre de la même année, l'abbé Joseph Lévesque s'y établit comme premier curé. On commence la construction de l'église actuelle, en juillet 1906. Le 17 décembre 1908, Mgr LaRocque célèbre la première messe dans la nouvelle église. En 1949, Mgr Philippe Desranleau détache une partie du territoire de la paroisse pour fonder Saint-Grégoire de Greenlay. Depuis 1970, Saint-Malachie de Kingsbury est desservie par les prêtres de Saint-François-Xavier. Fondée en 1872, cette desserte dépendait, de 1886 à 1913, de Sainte-Bibiane de Richmond, et de 1913 à 1970, de Sainte-Marie de Maricourt (Ely).

CAMAR · Corporate body · 1987

Cette paroisse est récente. Elle fut érigée canoniquement en 1987 par Mgr Jean-Marie Fortier. Son curé, l'abbé Clément Croteau, assura l'inauguration officielle de l'église en 1989. Le 31 décembre 2009, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bon-Pasteur. Sources : informations puisées dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000), dans le fonds Fabrique Saint-François-d'Assise de Sherbrooke et dans la revue Ensemble de janvier 2010.

CAMAR · Corporate body · 1889

C'est monsieur François Gagnon qui fit la première demande pour obtenir un prêtre pour desservir les colons établis depuis 1880, dans le Canton de Cleveland. En 1888, Mgr Antoine Racine délégua monsieur Patrick Quinn, curé de Sainte-Bibiane de Richmond, pour analyser la situation. Le 21 octobre 1890, monsieur Patrick Dignan, curé de Saint-Philippe de Windsor, rendit visite à ces colons. Six jours plus tard, Mgr Racine promit la célébration de la messe dès que la maison d'école serait agrandie. Le 8 décembre de la même année, monsieur Dignan célébra la première messe dans cette première chapelle. Le 6 février 1891, Mgr Racine donna saint Claude comme patron à la nouvelle mission. Le 29 mai 1897, Mgr Paul LaRocque bénit la deuxième chapelle, construction entreprise par monsieur Amédée Dufresne, successeur de monsieur Dignan, à Windsor. Le 18 juillet 1902, un incendie rasa la chapelle, le presbytère et l'école. De 1902 à 1906, les cérémonies liturgiques eurent lieu dans des locaux de fortune. En 1906, une troisième chapelle fut érigée dans le rang sept, «situé plus au centre des terres». Cette même année, Mgr LaRocque érigea canoniquement la paroisse. Le 17 septembre suivant, il fixa le site de l'église actuelle qu'il bénit le 10 août 1910. L'abbé Auguste-Henri Perrin, premier curé de Saint-Claude, y fonda une école apostolique, en 1898, pour l'éducation des futurs prêtres. Depuis le 1er août 1991, c'est le curé de Saint-Philippe de Windsor qui assume la cure de Saint-Claude; cent ans plus tard, l'histoire se répète. Le 31 décembre 2006, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et l'a rattachée à St-Philippe de Windsor.

CAMAR · Corporate body · 1873

Cette paroisse est une fille de Saint-Thomas-d'Aquin de Compton. Jusqu'en 1791, ce territoire était surtout habité ou fréquenté par les Algonquins et des chasseurs ou trappeurs des rives du Saint-Laurent. Le Canton de Clifton fut concédé aux immigrants loyalistes, entre 1797 et 1808. Peu d'entre eux s'y installèrent vraiment. Environ 25 ans plus tard, le premier colon de langue française, Antoine Beausoleil, de Kingsey (près de Richmond), arriva dans le Canton de Clifton. D'autres le suivirent, originaires de la vallée du Richelieu et de celle de la Saint-François. L'érection canonique de la paroisse eut lieu le 27 mai 1865, jour de la fête de sainte Edwidge. À compter de 1862, la région fut desservie par des missionnaires de Compton, à quinze kilomètres de Sainte-Edwidge. Le premier curé résident, l'abbé Azarie Desnoyers, arriva en 1873. La première église fut construite en 1865; l'église actuelle le fut en 1884. Cette paroisse a un caractère plutôt agricole encore de nos jours. Le presbytère fut érigé durant les années 1908 à 1910, du temps du curé Morache. Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

CAMAR · Corporate body · 1952

Les paroissiens de ce coin de Sherbrooke voulaient avoir la messe dans leur petite école. Le 3 novembre 1943, ils demandèrent l'autorisation de Mgr Desranleau, à cet effet. Ce dernier demanda aux Pères Rédemptoristes de prendre en charge la nouvelle desserte. Le Père Fernand Desjardins y célébra la première messe, le 26 décembre 1943. Le Père Jean-Paul Jolicoeur fut nommé premier desservant. C'est le 29 juin 1945 qu'on débuta la construction de la première église; elle fut ouverte au culte le 23 décembre de la même année. Mgr Desranleau bénit ce nouveau temple le 14 juillet 1946. À compter d'octobre 1952, les desservants furent des prêtres diocésains; le premier fut l'abbé Hervé Lisée. Le décret d'érection canonique de la paroisse fut émis le 9 septembre 1956. Le premier curé fut l'abbé Bruno Lavigne. L'abbé Yvan Beaudoin fit bâtir le presbytère actuel, rue Hamel, en 1980. En 1991, l'abbé Robert Jolicoeur fit construire l'église actuelle et le centre communautaire; on rasa l'ancienne église, beaucoup trop petite pour le nombre de fidèles de la paroisse. Pour montrer la progression extraordinaire de la population de cette communauté chrétienne, disons qu'en 1947, elle comptait 32 familles; en 1962, elle en comptait 81; en 1972, 219; en 1977, 400; en 1982, 750; en 1987, 1300; en 1991, 2800.

CAMAR · Corporate body · 1906

C'est le 3 novembre 1904 que sera érigée canoniquement la paroisse sous l'invocation de Saint-Martin de Tours, patron et protecteur de la nouvelle paroisse. Celle-ci est formée des parties de Townships de Clifton, Compton, Eaton et Ascot. La première église sera bâtie en 1906. L'abbé Herménégilde Ravenel en devient le curé officiel, le 3 avril de la même année. Lors de sa première visite en 1907, Mgr Paul LaRocque procède à la bénédiction de l'église et du presbytère. Une nouvelle église est construite en 1959. La raison de cette construction s'explique par le fait que la première église ne permettait plus de recevoir la foule de fidèles qui s'y rendait les jours de culte. En 1979, la paroisse compte 144 familles comprenant 613 personnes. Sources : informations puisées dans l'album du 75e anniversaire de fondation de la paroisse (Fonds Fabrique Saint-Martin de Martinville). Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

CAMAR · Corporate body · 1909

Au début de l'année 1887, l'abbé Pierre Girard, supérieur du Séminaire de Sherbrooke, acheta, du colonel King, une partie du territoire de la paroisse actuelle. En août 1889, les abbés Joseph-Ernest Simard et Gédéon Gaulin déposèrent, dans un trou de quatre pieds, une image de Marie, placée dans une bouteille de verre solide et soigneusement fermée. Où ? À un endroit situé non loin du site actuel de l'école LaRocque. Ils y joignirent un document libellé ainsi : «Nous posons ce geste à la demande de l'abbé Pierre Girard pour que la Sainte Vierge prenne possession de ce terrain». Le 23 janvier 1902, les catholiques du «Petit Canada» (Sherbrooke Sud), regroupés surtout sur la rue Galt, adressèrent une requête à Mgr Paul LaRocque. Cette requête fut jugée «inopportune». Le 30 juin 1908, les mêmes personnes expédièrent une seconde requête qui fut refusée le 4 août de la même année. À la suite de ce refus, des citoyens influents du Quartier Sud rencontrèrent Mgr Chalifoux. L'argument qui prévalut : en 1885, Saint-Jean-Baptiste comptait 242 familles; en 1908, Sherbrooke Sud, 283 familles. Finalement, Mgr LaRocque érigea canoniquement la nouvelle paroisse le 24 mai 1909; elle comprenait le Sud et l'Ouest de Sherbrooke et une partie du Canton d'Ascot. L'abbé Joseph-Alguéric Bussière fut nommé curé fondateur, le 29 août 1909. La première messe fut célébrée à l'école du Centre; Lucien Lefrançois servait cette messe; en 1957, il allait devenir le quatrième pasteur de cette paroisse. Dès l'année 1909, on érigea un sous-sol et le presbytère actuel. L'église actuelle fut terminée le 1er avril 1932. Cette paroisse a donné naissance à six autres communautés chrétiennes. Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

CAMAR · Corporate body · 1875

En 1870, l'abbé Jean-Baptiste Chartier, de Saint-Hyacinthe, organisa une expédition dans la région; le 16 juin, la colonie nouvelle fut dédiée «à la religion et à la patrie», dans une messe célébrée dans le rang 1 du Canton d'Emberton. Jusqu'en 1875, ce fut l'abbé Pierre-Edmond Gendreau, curé de Cookshire, qui eut juridiction sur ces territoires. À cette époque, monsieur Jérôme-Adolphe Chicoine devint officiellement agent de colonisation et responsable de la colonie naissante. Le 30 septembre 1871, on célébra la première messe dans le Canton de Ditton. En septembre 1873, on érigea la première chapelle sur un lot du rang 27. Le 3 mai 1875, à la sortie de la messe, les colons choisirent un nouveau nom pour le Canton de Ditton : «La Patrie». Le 4 juin suivant, Mgr Antoine Racine érigea le village en paroisse canonique de Saint-Pierre de La Patrie (hommage à l'abbé Pierre-Edmond Gendreau). Le 5 décembre 1875, l'abbé Victor Chartier devint le premier curé résident, avec la charge des missions de Chesham et d'Emberton. En 1876, on fit construire une chapelle plus grande et un presbytère. En 1879, les paroissiens demandèrent l'autorisation de construire une église; elle fut bénite le 13 décembre 1881. En décembre 1905, Mgr Paul LaRocque décréta la construction d'une église (l'église actuelle) et d'une sacristie de pierres. Notons que le 2 novembre 1880, le Père Jérôme (Vertume Péloquin) arriva à La Patrie pour y fonder une communauté trappiste. La température, la condition des routes, les nombreuses dépenses forcèrent l'abandon de ce projet en avril 1882. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.

CAMAR · Corporate body · 1856

Au moment de la fondation du diocèse de Sherbrooke, en 1874, Saint-Julien, comté de Wolfe, fut la seule paroisse cédée par l'archidiocèse de Québec. Dans ce canton, c'est la paroisse-mère; sa fondation (comme mission) remonte à 1856. D'ailleurs, la colonisation n'y débuta qu'entre 1850-1860. Déjà en 1871, à cause du trop grand nombre de paroissiens, on ouvrit la paroisse de Saint-Fortunat. C'est monsieur l'abbé Julien-Melchior Bernier qui visita les premiers catholiques de Wolfestown (nommé ainsi en l'honneur du général Wolfe). Monsieur Bernier célébra la première messe, en 1856, dans la maison de madame veuve John Hugues. Mgr Pierre-Flavien Turgeon, archevêque de Québec, donna saint Julien, évêque du Mans, en France, comme patron à la nouvelle mission (en l'honneur de monsieur Julien Bernier). La première chapelle fut érigée en 1858. Le premier presbytère fut construit entre 1864 et 1866, du temps du curé Anaclet-Olivier Pelisson. Mgr Paul Côté, p. d., plus tard curé de Bonsecours, termina l'intérieur de l'église et fit bâtir un nouveau presbytère en 1899. Pendant les 25 ans du séjour de Mgr Côté à Saint-Julien, la population comptait 2,000 âmes et 230 familles. Le 26 août 1904, un incendie détruisit tous les édifices religieux de Saint-Julien. Mgr Côté, se sentant incapable de tout recommencer à neuf, céda sa place au chanoine Alguéric Bussière, alors curé de Saint-Adolphe de Dudswell. On discuta pendant huit ans du site de la future église. En 1909, 83 familles furent enlevées à Saint-Julien pour former une nouvelle paroisse : Saint-Jacques-le-Majeur. En juin 1909, monsieur Bussière fut remplacé par monsieur l'abbé Joseph-Auguste Perrin. La décision au sujet du site n'était pas encore prise : ce tracas causa la maladie de monsieur Perrin; en 1910, il laissa sa place à l'abbé Pierre-Edmond Brouillette. Ce dernier réussit à réconcilier les deux parties et on bâtit l'église actuelle, en 1912; elle fut bénite le 15 octobre 1915. Le 1er janvier 2015, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-André-Bessette de Disraeli.

CAMAR · Corporate body · 1871

Monsieur l'abbé Alfred-Élie Dufresne fut le premier prêtre à visiter Bromptonville, en 1854, pour donner le sacrement des malades à un employé du moulin Clark; il célébra la première messe en 1858. Le 2 juillet 1863, il acheta un terrain de deux acres de la British American Land Company pour la construction de la première chapelle. Celle-ci reçut le vocable de Sainte-Praxède, le 6 janvier 1864, lors de sa bénédiction. En juillet 1870, on procéda à la bénédiction de la première cloche; depuis 1905, cette cloche habite le clocher du couvent et demeure la propriété de la Fabrique Sainte-Praxède. Le premier curé résident, l'abbé Jean-Baptiste Ponton, fit bâtir le premier presbytère, en 1871. Le 22 août 1875, Mgr Antoine Racine érigeait canoniquement la paroisse. Le 9 février 1904, on décida de construire l'église actuelle; Mgr Paul LaRocque l'a bénite le 26 octobre 1905. En 1953, un groupe de paroissiens, éloignés de l'église, obtinrent la fondation de la desserte de Notre-Dame-des-Mères. En 1954, les Frères du Sacré-Coeur érigèrent un Juvénat, sur le territoire de la paroisse. La paroisse Sainte-Praxède compte un grand nombre de vocations sacerdotales, religieuses et missionnaires; le plus célèbre fils de Bromptonville est sans doute Mgr Gilles Ouellet, archevêque de Rimouski depuis 1973. Le 3 mars 1981, un grave incendie endommagea l'église paroissiale. Grâce à la générosité de la population et de la Compagnie Kruger, les paroissiens réintégrèrent rapidement leur temple entièrement rénové. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Christ-Sauveur de Sherbrooke.

CAMAR · Corporate body · 1877

Cette paroisse, située dans les limites de la municipalité de Chesham, fut érigée canoniquement le 4 décembre 1877. Entre 1870 et 1875, des colons s'établirent dans cette région, à la demande de l'abbé Jean-Baptiste Chartier, représentant des sociétés de colonisation de Bagot et de Saint-Hyacinthe. En 1875, le gouvernement fit bâtir un édifice, appelé l'Hôtel, pour loger 150 personnes arrivées en 1875 et 1876 à Notre-Dame-des-Bois. L'abbé Jean-Charles-Alfred Desnoyers célébra la première messe, dans le canton de Chesham, le 17 juin 1875, sur une grosse pierre transformée en autel (cette pierre se trouve en face de l'église actuelle). Le 10 août 1875, Mgr Antoine Racine donna l'Immaculée-Conception comme patronne à Chesham. Les premiers prêtres à desservir l'endroit étaient de Cookshire et de La Patrie; le premier missionnaire officiel fut l'abbé Victor Chartier. Rapidement, l'«Hôtel» fut transformé en chapelle permanente. Le nom de Notre-Dame-des-Bois a une origine bien spéciale. Le 15 juin 1876, l'abbé Victor Chartier installa une statue de Marie «sur le rocher de la première messe». Cette statue reçut le nom de Notre-Dame-des-Bois, en souvenir d'une statue du même nom, dans la province de Franche-Compté, en France. Dans les années 1880, monsieur l'abbé Cyrille-Ferdinand Corrivault fit ériger une chapelle, dédiée à saint Joseph, au sommet de la montagne de Chesham. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.

CAMAR · Corporate body · 1913

Coaticook fut la première ville de notre diocèse, à part Sherbrooke, à compter plus d'une paroisse. La mission de Saint-Jean-l'Évangéliste fut détachée de Saint-Edmond le 4 août 1913. L'abbé Octave Martin y célébra la première messe, le 5 octobre 1913. L'érection canonique arriva rapidement : le 28 août 1914. Le curé Martin loua l'«Opéra House», théâtre situé rue Main Ouest, pour les célébrations eucharistiques; elles eurent lieu à cet endroit jusqu'au 20 juin 1915. Et le curé logeait au-dessus d'un magasin, à proximité de ce théâtre. Le 12 août 1914, Mgr Paul LaRocque autorisa la construction d'une église; la messe y fut célébrée pour la première fois, le 20 juin 1915. Les propriétés de monsieur R. Shurtleff et de madame Alice N. Andrews servirent de site au presbytère et à l'église. La maison (rénovée) de l'avocat Shurtleff servait encore de résidence au curé en 1992. Le chanoine Léon M. Lemay, curé de 1940 à 1958, subit de rudes épreuves. D'abord les 15 juin 1942 et 1943, deux inondations majeures atteignirent le coeur de la paroisse. Et le 16 janvier 1949, une conflagration au centre-ville incendia complètement l'église paroissiale. On reconstruisit rapidement un nouveau temple, bénit le 8 juillet 1951. La population de ce secteur de Coaticook a progressé énormément depuis 1980; si bien qu'en 2001, la paroisse compte plus de 1860 familles. En 2009, le territoire de la paroisse Saint-Luc de Coaticook est rattaché à la paroisse Saint-Jean-l'Évangéliste. Cette dernière devient également responsable des dessertes Notre-Dame-de-la-Salette et Saint-Wilfrid de Barnston Ouest. Le 15 septembre 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saints-Apôtres.

CAMAR · Corporate body · 1907

Démembrement de la paroisse Saint-Thomas d'Aquin de Compton, cette communauté chrétienne fut fondée en 1907. Le curé fondateur, l'abbé Alexandre Rhéaume fit construire la première chapelle, en 1907 et une deuxième, en 1916. Il acheta le premier presbytère en 1907. Son successeur, l'abbé Jean-Baptiste Godbout (plus tard, chanoine de la Cathédrale de Lafayette, en Louisiane), acheta un nouveau presbytère en 1917 et un troisième, en 1921. Il fit construire l'église actuelle en 1919 et l'abbé Joseph Archambault fit ériger le presbytère actuel en 1951. En 1957, le chanoine Achille Larouche organisa un centre paroissial. La paroisse de Waterville a toujours compté des institutions d'enseignement de qualité. Le 7 septembre 1918, les Filles de la Charité du Sacré-Coeur ouvrirent le couvent de Waterville, à la joie non dissimulée du curé et des paroissiens. Le 9 juillet 1942, à la demande de Mgr Philippe Desranleau, les Frères de Sainte-Croix de Montréal fondèrent, pour les garçons de 12 à 18 ans, l'orphelinat Saint-Joseph (plus tard collège Val-Estrie). Pour leur oeuvre, ils avaient acheté une des plus grandes fermes de l'Empire britannique. Depuis 1991, les Soeurs Adoratrices du Précieux-Sang occupent cet édifice, après avoir dû vendre leur couvent de la rue Dufferin, à Sherbrooke. Les Servantes du Saint-Coeur de Marie ouvrirent un pensionnat pour jeunes filles en 1963, un foyer pour vieillards en 1969 et leur maison provinciale en 1965. Depuis le 1er août 1991, Waterville fait partie d'une unité pastorale appelée Unité Notre-Dame comprenant aussi les paroisses Saint-Thomas d'Aquin de Compton, Saint-Martin de Martinville, Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville et Sainte-Edwidge. Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

CAMAR · Corporate body · 1908

Ce furent des Anglais et des Loyalistes qui, sous l'instigation de la British American Land Company, arrivèrent les premiers à Stornoway. En 1885, la plupart des Écossais qui habitent Stornoway quittent la région. Le début de la vie religieuse de la paroisse Saint-Alphonse de Stornoway coïncide avec l'arrivée des premières familles canadiennes-françaises, ceci vers les années 1880. La mission Saint-Alphonse devient paroisse le 25 novembre 1908 par son érection canonique. Le premier curé résident de Saint-Alphonse fut l'abbé Léon Bouhier. Avec l'accroissement du nombre de fidèles, on parle de plus en plus de construire une église pour remplacer la petite chapelle construite en 1904. Le jour de Noël 1912, la première messe fut dite dans la nouvelle église. Au cours de l'année 1919, on décide de parfaire le plan de l'architecte en construisant la sacristie. Sources : informations puisées dans l'album du 125e anniversaire de Stornoway, dans le Guide des archives paroissiales de l'archidiocèse de Sherbrooke et dans le supplément à l'annuaire diocésain (2000).

CAMAR · Corporate body · 1915

Il faut remonter à 1830 pour connaître les origines de Dixville, dans le Canton de Barford. Le premier colon à s'y installer, un dénommé Drew, après avoir défriché, érigea un moulin à scie. Devant la facilité de se procurer du bois de construction à Drew's Mills (ce fut le premier nom de Dixville), plusieurs autres pionniers s'ajoutèrent à la colonie naissante. Vers 1850, Dixville comptait déjà une centaine d'habitants. La construction d'un chemin de fer entre Sherbrooke et Island Pond, Vermont, donna la poussée qu'il fallait à ce village en pleine croissance; en 1852, la compagnie Grand Tronc y établit un poste de commande. Richard Baldwin Jr, de Coaticook, y ouvrit un magasin; bientôt, un chemin carrossable fut tracé entre Dixville et Coaticook. Drew's Mills se détacha du Canton de Barford et fut incorporé en municipalité en 1874. À ce moment, on lui donna le nom de Dixville, pour rappeler Richard «Dick» Baldwin Jr, appelé «Uncle Dick». Au point de vue religieux, trois églises protestantes y furent d'abord construites : l'église anglicane, vers 1845, l'église baptiste, en 1854 et l'église adventiste, en 1860. Les catholiques y reçurent des services sur place beaucoup plus tard : en 1915, on procéda à l'érection canonique de la paroisse, en 1916, on érigea une chapelle, et en 1920, l'église fut construite. En 1947, on annexa une partie de la paroisse Saint-Edmond de Coaticook. Selon de vieux résidents de Dixville, des Indiens y habitèrent à une certaine époque; de vieux fermiers de l'endroit en ont trouvé des vestiges sur leur terre. Depuis un certain nombre d'années, une institution pour déficients mentaux occupe presque la moitié de ce village : le «Dixville Home». On y héberge et éduque plus de 150 pensionnaires. Le curé dont on se rappelle le plus est l'abbé Onésime Lanouette, qui dirigea la paroisse de 1932 à 1963. Le 15 septembre 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saints-Apôtres.

CAMAR · Corporate body · 1941

Les catholiques de cette partie du Canton de Sutton s'étaient toujours rendus à la messe à l'église Saint-André. En 1918, la Corporation Épiscopale de Sherbrooke se porta acquéreur de l'église anglicane d'Abercorn pour en faire l'église catholique de la mission de Saint-Simon Apôtre. En même temps, fut fondée la mission de Notre-Dame-des-Grâces de Glen Sutton. Les curés et les vicaires de Sutton se succédèrent en nombre imposant pour célébrer l'eucharistie dominicale à Abercorn et à Glen Sutton. En 1941, la population catholique était suffisante pour obtenir un premier curé résident : l'abbé Roméo Lapointe. Abercorn devenait alors une paroisse. En 1952, l'église fut entièrement rénovée. Le 8 mai 1974, le presbytère fut rasé au sol dans un incendie; le curé Noël Perron y périt lamentablement. Son successeur, l'abbé Lucien Girard, était en même temps directeur du Service social du diocèse de Sherbrooke. En vertu du décret de la Sacrée Congrégation des Évêques, en date du 23 juin 1982, cette paroisse est perpétuellement rattachée au diocèse de Saint-Hyacinthe.

CAMAR · Corporate body · 1915

La paroisse fut érigée canoniquement le 8 octobre 1915. Le premier curé résident fut l'abbé Hector Courtemanche. La bénédiction de l'église eut lieu en 1917. Le 31 décembre 2007, la paroisse est dissoute et son territoire est rattaché à la paroisse Saint-Joseph de Valcourt. Sources: informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse

CAMAR · Corporate body · 1916

Cette région des frontières américaines avait déjà une paroisse : Sacré-Cœur de Stanstead, fondée en 1872. Le 5 juin 1916, Mgr Paul LaRocque érigea une nouvelle paroisse à Rock Island et lui donna le vocable de Notre-Dame-de-la-Merci; l'abbé Joseph-Alexandre Rhéaume en devint le premier curé résident. On y érigea d'abord une chapelle au sommet de la côte et un presbytère à plusieurs minutes de marche de là. Le curé Rhéaume voulut faire bâtir une belle église; les francs-tenanciers s'y opposèrent, sans doute à cause des faibles ressources financières des gens. Une autre épine attendait ce curé fondateur. Dès l'année 1925, Mgr LaRocque décida d'ériger la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Beebe, ce qui enlevait des paroissiens à Rock Island. C'est en 1967 qu'on construisit l'église actuelle; il y eut encore des divisions. Les opposants hésitèrent un certain temps avant de contribuer aux frais d'érection de ce temple. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

CAMAR · Corporate body · 1909

Suite à un incendie qui détruisit l'église et le presbytère de Saint-Julien de Wolfestown, les paroissiens se divisèrent en deux groupes : le premier désirait conserver l'ancien site, et l'autre demandait une nouvelle église sur le chemin de Disraeli. La question demeura en suspens quelques années, puis Mgr LaRocque décréta finalement l'érection canonique de la nouvelle paroisse Saint-Jacques-le-Majeur le 29 janvier 1909. Il y eut plusieurs annexions et un détachement de territoire au fil des années. En 1968, Saint-Jacques perd son curé résident. La paroisse est alors desservie par un curé voisin, sa situation financière est précaire et le nombre de familles diminue progressivement. Avec le consentement de l'assemblée des paroissiens et des paroissiennes, l'archevêque de Sherbrooke dissout la paroisse le 21 novembre 1995. Son territoire est alors réparti entre Saint-Julien, Saint-Fortunat et Sainte-Luce de Disraeli. Sources : informations puisées dans le fonds Fabrique Saint-Jacques-le-Majeur de Saint-Jacques-le-Majeur.

CAMAR · Corporate body · 1908

La paroisse fut érigée canoniquement le 25 novembre 1908. Le premier curé résident de cette paroisse fut l'abbé Joseph-Arthur Robidas. On construisit la chapelle en 1911. En 1940, une partie de la paroisse Sainte-Marguerite de Lingwick fut annexée à celle de Saint-Raymond-de-Pennafort de Fontainebleau. Sources : Informations puisées dans le Guide des archives paroissiales de l'archidiocèse de Sherbrooke.