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Centre d'archives Mgr-Antoine-Racine

Fabrique Saint-Philippe de Windsor

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  • 1870

L'histoire de Windsor remonte au 14 juillet 1802. Le gouverneur Prescott érigea, en Canton de Windsor, des territoires bornés par les Cantons de Wotton, de Stoke, de Shipton et de Cleveland. Le premier colon à s'y établir fut monsieur Joseph Brown. Vers 1817, arrivèrent monsieur John Dearden et ses fils, George, James et Thomas; ces derniers devinrent catholiques en 1833. Le premier francophone à s'installer dans le Canton de Windsor fut Michel Cloutier. Les moulins à papier donnèrent tout un essor à Windsor. Messieurs William Angus et Thomas Logan s'associaient en 1859 pour vendre à Montréal le papier fabriqué par William Brooks de Sherbrooke. Par la suite, ils construisirent à Windsor le premier moulin de pâte chimique du Canada. En mai 1873, ces deux associés formèrent une compagnie sous le nom de Canada Paper. En 1886, on construisit l'usine Saint-François et en 1888, une papeterie. En 1961, la Canada Paper vendait ses installations à la Domtar. En 1985, cette compagnie entreprit la construction d'une usine ultra-moderne dans le douzième rang de Windsor. Le territoire actuel de la paroisse fut d'abord sous la juridiction de l'évêque de Trois-Rivières. L'érection canonique remonte à 1879. Les catholiques furent d'abord desservis par les curés de Sainte-Bibiane de Richmond : l'abbé Luc Trahan (1854-1864) et Mgr Patrick Quinn (1864-1869). L'abbé Thomas Quinn, curé de Drummondville, y exerça aussi du ministère (1869-1875). C'est lui qui fit construire la première église en 1870, sur un lot de la famille Dearden. De 1857 à 1875, monsieur Hilaire-Casimir Hamelin, curé de Wotton et monsieur Georges Vaillancourt, curé de Saint-Georges-de-Windsor, s'y rendirent assez souvent. En 1875, Windsor obtenait son premier curé résident : l'abbé Joseph Elzéar Michaud. Homme très original et d'un caractère un peu spécial, il dut quitter la paroisse en 1878. Son successeur, l'abbé Frederic-Patrick Dignan, donna le véritable essor à la paroisse. En 1885, il fit construire le presbytère actuel; celui-ci fut rénové en entier en 1976-1977. Le curé Dignan fit aussi bâtir l'église actuelle, en 1892. Le curé Yvon Bilodeau la fit restaurer durant les années 1980, en tenant compte des plans primitifs de ce temple splendide. Le chanoine Arthur Lemay l'avait fait consacrer en 1956, par Mgr Georges Cabana. En 1949, Mgr Philippe Desranleau détacha une partie du territoire de Saint-Philippe pour fonder la paroisse Saint-Zacharie; en 1952, il décida de fonder une paroisse du côté sud de la ville, avec une frontière naturelle : la rivière Wattopeka. Cette paroisse a comme patron saint Gabriel-Lalemant. Depuis quelques années, la paroisse compte deux diacres permanents. En août 1991, le nouveau curé, l'abbé Denis Cournoyer, s'est vu confier, en surplus, la cure de Saint-Claude.

Fabrique Sainte-Suzanne de Stanhope

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  • 1889

Située à la frontière américaine, cette région est desservie dès 1860 par les prêtres de Compton. L'évêque de Saint-Hyacinthe émet une ordonnance en 1867 pour circonscrire les limites de la nouvelle mission de Boundary Ligne sous le vocable et la protection de Sainte-Suzanne. Cinq ans plus tard, le même évêque élève canoniquement en paroisses toutes les missions établies sur son territoire, dont Sainte-Suzanne. Mgr Antoine Racine, le premier évêque de Sherbrooke, décrète à son tour l'érection canonique de la paroisse en 1889. Au début du siècle, la reconstruction de l'église, rendue trop petite et vétuste avec l'âge, suscite un conflit entre les paroissiens des municipalités de Stanhope, Dixville et Baldwin Mills, tous rattachés à la paroisse Sainte-Suzanne. Mgr Paul LaRocque tranche finalement en 1915 pour la construction d'une nouvelle église à Stanhope et l'érection canonique de la paroisse Saint-Matthieu de Dixville. Le curé de Stanhope continue à desservir Baldwin Mills où est fondée officiellement la mission Notre-Dame-de-la Salette en 1947. Le manque de prêtres et la baisse de clientèle conduit au jumelage de Stanhope et Dixville en 1977. Le 25 septembre 1997, Mgr Gaumond supprime la paroisse Sainte-Suzanne de Stanhope et modifie les territoires de Saint-Matthieu de Dixville et Saint-Luc de Barnston. L'église et le terrain sont vendus au Comité de loisirs de Stanhope. Depuis ce moment, la desserte Notre-Dame-de-la-Salette de Baldwin Mills est sous la juridiction de la paroisse Saint-Luc de Barnston. Source : fonds Fabrique Sainte-Suzanne de Stanhope.

Fabrique Saint-Colomban de Sherbrooke

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  • 1952 - 1986

La paroisse Saint-Colomban de Sherbrooke est issue des paroisses Christ-Roi et Immaculée-Conception. Elle est érigée canoniquement par Mgr Desranleau le 27 mai 1952, soit la veille de son décès. Le sous-sol de l'église Christ-Roi sert de lieu de culte pendant la construction de l'église. Les paroissiens y entrent pour la première fois au son de la cloche pour la messe de minuit à Noël 1952. Malheureusement, un incendie ravage l'église en février 1960, mais les paroissiens mettent tout en oeuvre pour sa reconstruction la même année. En septembre 1980, le curé doit partager sa charge entre deux paroisses, Christ-Roi et Saint-Colomban. Au problème du manque d'effectif dans le diocèse s'ajoute celui de la baisse de clientèle depuis quelques années. Mgr Jean-Marie Fortier décide de dissoudre la paroisse Saint-Colomban en 1986. Son territoire est alors réparti entre ses deux paroisses mères, Christ-Roi et Immaculée-Conception, les propriétés sont vendues et l'église transformée en centre d'hébergement. Source : fonds Fabrique Saint-Colomban de Sherbrooke

Fabrique Saint-Denis de Saint-Denis de Brompton

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  • 1940-2013

Le premier missionnaire de Saint-Denis fut l'abbé Léonidas Adam en 1922. La paroisse a été érigée canoniquement le 30 novembre 1940. La construction de l'église s'est réalisée entre 1946 et 1948. Son excellence Mgr Philippe Desranleau a béni l'église et la cloche le 13 juillet 1947. Antérieurement, la cloche était sur le beffroi de l'Hôtel de Ville de Waterloo et servait à la fois à sonner l'alarme et à convoquer les hommes de la commune. Sources : informations puisées dans le Supplément à l'annuaire diocésain (2000) et le fonds de la fabrique Saint-Denis de Saint-Denis-de-Brompton. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Christ-Sauveur de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Mathias de Newport

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  • 1941-2014

Dans un écrit personnel, Mgr Desranleau fit les annotations suivantes : «Le 26 février (1941) Mercredi, je donne la permission d'ouvrir une mission sous le titre de Saint-Mathias, dans le rang XI d'Auckland. Le 9 mars (1941) Première messe à Saint-Mathias. Le 25 juillet (1943) Dimanche, à Saint-Mathias, le curé, l'abbé Mauger, dit sa première messe. [...]».1 Cette paroisse fut érigée canoniquement le 7 octobre 1944, le presbytère (construit en 1944) fut vendu en 1981 à un particulier.2 [Source 1 : lettre de Mgr Fortier datée du 25 juin 1993; source 2 : Album du 50e anniversaire et documents du fonds]. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Marie-de-l'Incarnation de Cookshire-Eaton.

Fabrique Notre-Dame-de-Fatima de Lac-Mégatic

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  • 1932-2005

Le 12 novembre 1944, était fondée à Lac-Mégantic, La Société Notre-Dame de Lac-Mégantic pour recueillir des fonds dans le but d'ériger une paroisse dans le quartier sud de la ville. Cette Société fit l'acquisition d'un terrain dans le village d'Agnès, le 3 décembre 1944. Le 11 mars 1945, Mgr Philippe Desranleau leur laisse espérer une paroisse. Ce dernier décréta l'érection canonique de Notre-Dame-de-Fatima le 22 mars 1946; par la même occasion, il désigna l'abbé Paul-Émile Morin, vicaire à Sainte-Agnès de Lac-Mégantic, comme curé-fondateur de cette nouvelle communauté chrétienne. Une première messe fut célébrée sur semaine, le 4 mai 1946, dans une classe de l'école. À partir du 5 septembre 1946, un immeuble, propriété de J.-Émile Cloutier, servit de lieu de rassemblement pour les offices religieux du dimanche. Dès le 5 juillet 1947, les messes furent célébrées au sous-sol de l'église actuelle; le 2 octobre 1948, c'est dans la joie qu'on chanta la première messe dans l'église Notre-Dame-de-Fatima. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse et le rattachement de son territoire à la paroisse Sainte-Agnès de Lac-Mégantic.

Fabrique Saint-Isaac-Jogues d'Asbestos

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  • 1938-2011

Expansion minière oblige, la paroisse Saint-Isaac-Jogues a vécu bien des transformations et bien des déménagements depuis cinquante ans. Depuis son érection canonique le 23 mars 1946, trois temples religieux différents ont marqué l'histoire de la paroisse en raison de l'agrandissement du cratère minier. Le premier temple n'était à vrai dire qu'une chapelle de bois recouverte de bardeaux d'amiante. La montée de la population vers la partie sud-est de la ville faisait en sorte que les gens étaient de plus en plus éloignés de l'église-mère, Saint-Aimé. Cette bâtisse servit de lieu de culte de 1946 jusqu'en 1957. Une deuxième église fut érigée sur le boulevard Saint-Luc. Elle a subi le pic des démolisseurs en 1980. Source : informations puisées à partir de la coupure de presse portant sur le 50e anniversaire de la paroisse. Le 1er janvier 2012, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Cœur-Immaculé-de-Marie d'Asbestos.

Fabrique Sainte-Thérèse-d'Avila de Sherbrooke

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  • 1922-2004

Le 25 février 1922, un groupe de paroissiens de la Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke demandent l'érection d'une nouvelle paroisse, au nord de la rivière Magog. Le 12 avril suivant, Mgr Paul LaRocque décrète l'érection canonique de cette paroisse, sous le patronage de sainte Thérèse d'Avila. C'était la septième paroisse de Sherbrooke. Le premier curé fut l'abbé Charles-Edmond Chartier; il vit à la construction de la première église. Ce temple, situé coin Avila et Victoria, subit un incendie en 1938; il fut immédiatement rénové. Après la construction de l'église actuelle sur la rue King Ouest (1952), celle de la rue Victoria devint la salle paroissiale. Cette paroisse a acheté en 1953 un orgue appartenant à la Cité de Westmount; orgue Casavant de très grande valeur, reconnu par les connaisseurs dans le domaine. Cette communauté a eu de multiples difficultés financières au cours de ses 70 ans d'existence. Elle a bien traversé ses problèmes : le 17 octobre 1982, elle était officiellement consacrée. Ce jour coïncidait avec le jour de l'entrée au ciel de la patronne de la paroisse, le 17 octobre 1582 : sainte Thérèse d'Avila. En 2000, cette paroisse est dissoute et la paroisse Nativité de Jésus est née.

Fabrique Notre-Dame-de-Liesse de Sherbrooke

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  • 1907-2011

Suite aux demandes incessantes des résidents d'été de Deauville, Mgr Paul LaRocque rend officielle la construction d'une modeste chapelle. Une messe basse est célébrée par l'abbé Alfred Chassé, desservant de cette chapelle. Le choix de la patronne de la chapelle est celui de Mgr LaRocque : Marie, sous le vocable de Notre-Dame de Liesse. Une seconde chapelle est bénie en 1922. C'est le 29 janvier 1948 que la paroisse est érigée canoniquement. Cette même année, l'église est construite par les maîtres d'oeuvres messieurs Aimé et Albert Poulin. Le premier curé résidant de la paroisse est l'abbé Georges-Henri Tremblay; il occupera ce poste de 1948 à 1959. En 1978, une partie de la paroisse Saint-Roch de Rock-Forest est annexée à Notre-Dame-de-Liesse de Deauville. Sources : informations puisées dans le programme du 50e anniversaire de fondation de la paroisse, le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke et le Supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et rattaché son territoire à celui de Saint-Paul de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Venant de Saint-Venant de Paquette

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  • 1876

La mission de Saint-Venant s'ouvre en 1862 par un décret de l'évêque de Saint-Hyacinthe permettant l'érection d'une chapelle. Le 7 mars 1872, Mgr Charles LaRocque de Saint-Hyacinthe érige en paroisses canoniques tous les territoires de son diocèse qui n'avaient existé jusque là que sous le titre de missions. Parmi celles-ci, on retrouve Saint-Venant de Paquette. Mgr Antoine Racine, le premier évêque de Sherbrooke, accorde une seconde érection canonique à cette paroisse en 1889. L'église de Saint-Venant est construite par les paroissiens en 1876. On procède à de nombreuses restaurations au fil des années, dont la principale demeure le parachèvement de l'intérieur de l'église en bois franc à la fin du XIXe siècle. Cette finition unique lui procure une acoustique excellente qui en fait une salle de concert exceptionnelle dans la région. Saint-Venant est divisée en 1907 pour créer la paroisse de East-Hereford. La baisse du nombre de prêtres dans le diocèse et la diminution de la pratique religieuse entraînent le regroupement des paroisses Saint-Venant, Saint-Malo et East-Hereford en 1969. Le curé déménage à Saint-Malo et le presbytère de Saint-Venant est vendu l'année suivante. L'évêque annonce finalement le décret de fermeture de la paroisse le 31 décembre 1999. Son église est alors cédée à la Corporation des amis du patrimoine de Saint-Venant qui a pour objectif de poursuivre sa vocation de musée et de salle de concert durant la saison estivale. Sources : FP2 Fonds Fabrique Saint-Venant de Saint-Venant de Paquette et autres documents conservés à la chancellerie.

Fabrique Saint-Antoine-de-Padoue de Sherbrooke

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  • 1877

Le 31 décembre 1876, Mgr Antoine Racine bénit la première chapelle, sous le vocable de saint Antoine de Padoue. Mgr Alfred-Élie Dufresne s'occupe de cette nouvelle mission. Dès le début, on construit un presbytère; si bien que le premier curé résident s'installe à Lennoxville, le 11 novembre 1877 : l'abbé Télesphore Allard. La paroisse est érigée canoniquement le 5 juillet 1890. Le 4 août 1895, l'église est complètement restaurée. En février 1917, cette même église est incendiée. Le curé Joseph-Alfred Parent achète un hôtel qui sera transformé en église. Le 19 mai 1953, une assemblée, présidée par le chanoine Léon Drapeau, curé de la paroisse, décide la construction d'une nouvelle église, en plein centre de la ville. Mgr Albert Tétreault, v.g., bénit la pierre angulaire le 11 octobre 1953. Le 28 mars 1954, les paroissiens participent à la première messe dans leur nouveau temple. Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

Fabrique Sacré-Coeur-de-Jésus de Stanstead

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  • 1848

Stanstead est un des coins les plus anciens du diocèse de Sherbrooke. Le premier colon, Johnson Taplin, s'établissait en 1796 sur l'actuel terrain de la fabrique. La population de cette paroisse est mi-anglophone, mi-francophone. Les premiers catholiques arrivèrent à Stanstead en 1822. Dès 1834, les missionnaires célébraient la messe dans une maison privée, et cela, jusqu'en 1840; on construisit alors une chapelle, la deuxième dans les Cantons de l'Est, (la première ayant été celle de Saint-Colomban, érigée à Sherbrooke). L'érection canonique de la mission eut lieu en 1842, celle de la paroisse fut accordée en 1890. Le premier curé résident, l'abbé Jean-Baptiste Champeau, arriva à Stanstead en 1848. Ce prêtre ne s'en laissa pas imposer par certains protestants assez fanatiques; d'ailleurs, son successeur, l'abbé Maxime Piette, qualifiait Stanstead de «Kremlin protestant». Cette paroisse a, depuis longtemps, été influencée par deux institutions prestigieuses d'enseignement : le Couvent des Ursulines, établi depuis 1884, et le Stanstead College. Aujourd'hui, l'œcuménisme fleurit dans cette communauté; les pasteurs des différentes confessions chrétiennes se rencontrent assez souvent pour partager des préoccupations communes. Le 1er mars 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Trinité de Stanstead.

Fabrique Saint-Paul de Scotstown

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  • 1888

Dès 1836, une première église fut érigée dans cette région au village de Victoria. Elle servait à chaque dénomination religieuse. Un pasteur protestant ou un prêtre catholique passait; les gens du village se rassemblaient pour écouter sa prédication sans distinction de religion. Lorsque le prêtre catholique voulait célébrer la messe, il se retirait dans une maison privée avec ses gens. Jusqu'en 1888, Scotstown, petite colonie sise dans le canton de Hampden, était desservie par les prêtres de Cookshire et de La Patrie. En 1888, Mgr Antoine Racine nomma un premier curé résident : l'abbé Achille Rousseau. Cependant, l'érection canonique de la paroisse Saint-Paul ne se fit que le 18 mars 1891. Le jeune curé fit bâtir une chapelle et un presbytère. L'abbé Adélard Belval, arrivé le 3 mai 1948, fonda une coopérative d'habitation en février 1949. Il fit construire un nouveau presbytère, terminé à la fin d'octobre 1949. Le 21 mars 1954, Mgr Georges Cabana autorisa la construction d'une nouvelle église, parachevée le 28 août 1955. Le 19 juillet 1974, la foudre tomba sur l'église; les dommages furent limités au toit. Dans cette paroisse, il y a depuis 1932, à l'initiative du curé Joseph-Eugène Leblanc, un sanctuaire dédié à Notre-Dame-des-Victoires. Ce lieu de prières a bénéficié, au cours des ans, de nombreuses améliorations; le 15 août, on y célèbre, de façon grandiose, la fête de l'Assomption de Marie au ciel. De 1985 à 2001, cette paroisse faisait partie de la Zone Saint-Joseph; en 2001, elle a été dissoute et la paroisse Saint-Joseph-des-Monts de La Patrie a été fondée.

Fabrique Saint-Jean-de-Brébeuf de Sherbrooke

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  • 1946-2000

La paroisse Saint-Jean-de-Brébeuf de Sherbrooke fut érigée canoniquement le 3 avril 1946. Le 1er mai de cette année, l'abbé Gérard Letendre est nommé premier curé de la paroisse. La première messe aura lieu le 3 mai au sous-sol de monsieur Paul Leclerc. Le 16 juillet, on entreprend les travaux de construction de l'église. Cette église sera bénite l'année suivante par Mgr Philippe Desranleau. En 1986, aura lieu la célébration des fêtes du 40e anniversaire de fondation de la paroisse. En 2000, cette paroisse a été dissoute et la paroisse Nativité-de-Jésus de Sherbrooke a été fondée.

Fabrique Saint-Laurent de Lawrenceville

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  • 1922-2011

Au début, cette paroisse s'appela Saint-Laurent de Stukely; elle fut détachée de Notre-Dame-de-Bonsecours de Stukely et de Sainte-Anne de Stukely. Mgr Paul LaRocque décréta l'érection canonique le 21 juillet 1922; il nomma comme premier curé l'abbé Omer-Edmond Robin. À la même période, monsieur Charles Potvin aménagea une chapelle provisoire non loin de son domicile; les messes eurent lieu à cet endroit jusqu'à la bénédiction de l'église. Le 15 octobre 1922, on acheta un terrain pour construire l'église et le presbytère. C'est le 25 octobre 1923 que Mgr Alphonse-Osias Gagnon bénit ces deux édifices. Le 1er mars 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Sainte-Famille de Valcourt.

Fabrique Saints-Martyrs-Canadiens de Saints-Martyrs-Canadiens

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  • 1939-1995

Le comté de Wolfe est une région de grand intérêt pour la colonisation à la fin des années 1930. Les paroissiens de Saint-Charles de Garthby et de Saints-Anges de Ham-Nord envoient une requête à Mgr Desranleau pour avoir une chapelle près du Lac Nicolet. L'évêque de Sherbrooke décrète l'érection canonique de la paroisse Saints-Martyrs-Canadiens le 8 septembre 1939 en invoquant les raisons suivantes : favoriser le développement de cette région de colonisation, tenir compte de l'augmentation de la population et de son éloignement des centres paroissiaux existants. Son territoire provient de quatre paroisses environnantes : Saint-Charles-Borromée de Garthby, Saint-Joseph de Ham-Sud, Saints-Anges de Ham-Nord et Saint-Jacques-le-Majeur. Les paroissiens peuvent subvenir aux besoins du curé et de la paroisse jusqu'en 1988. Au cours de cette année, ils perdent leur curé résident pour plusieurs raisons : la baisse de la population, la diminution de la pratique religieuse et celle du nombre de prêtres. Quelques années plus tard, soit le 21 novembre 1995, Mgr Fortier émet un décret supprimant la paroisse et spécifiant les modifications aux limites territoriales des paroisses limitrophes : Saints-Anges de Ham-Nord et Saint-Charles-Borromée de Beaulac (Garthby). L'église et le terrain sont alors vendus à la Corporation municipale de Saints-Martyrs-Canadiens.

Fabrique Saint-Gérard de Weedon

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  • 1885-2013

La première messe a été célébrée à Saint-Gérard en 1884. Le curé Philémon Brassard a été le premier missionnaire de Petit Lac-Weedon, autre appellation de Saint-Gérard. La messe se disait à l'école du village et chez monsieur Cyrille Lussier, sur la rue Principale. L'église fut construite en 1905. Onze citoyens ont été choisis pour former le comité de direction des travaux de l'église au printemps, avant la «drave». On construit la charpente de l'édifice, le tout bénévolement. L'abbé Joseph-Alfred Parent en fut le premier curé. La paroisse fut érigée canoniquement le 4 décembre 1905 et une seconde fois le 30 octobre 1942. Sources : informations puisées dans l'album du 100e anniversaire de Saint-Gérard et dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke. Le 1er janvier 2013, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureux-Jean-Paul II de Weedon.

Fabrique Saint-Thomas-Apôtre de Bolton Est

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  • 1947-2016

Au début des années 1940, les familles de South Bolton cherchaient un endroit pour célébrer la messe dans leur communauté au lieu de faire le voyage à Mansonville à chaque semaine. C'est le 12 septembre 1944 que la paroisse a été érigée canoniquement et c'est monsieur Léon Loiselle qui a été nommé premier curé de la paroisse Saint-Thomas-Apôtre. L'édifice Wedge a été converti en église. Plus tard, la famille Saint-Pierre acheta cet édifice et c'est à ce moment que débuta les travaux de construction de l'église actuelle. En 1954, sous la direction de Mgr Cabana, le contracteur Roy fut engagé pour bâtir l'église. Source : informations puisées dans le feuillet du 50e anniversaire de la paroisse.

Fabrique Saint-René-Goupil de Marston

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  • 1939-2006

Ce coin de pays, d'abord peuplé de Loyalistes écossais, accueillit un ministre presbytérien dès 1890. Ils obtinrent un lopin de terre pour y bâtir une église. À la même époque, les Zouaves pontificaux ouvraient la paroisse voisine de Piopolis (ville du Pape). Le 26 septembre 1947, Mgr Philippe Desranleau érigea canoniquement la paroisse et nomma le premier curé résident, l'abbé Lorenzo Quirion. On acheta la petite église presbytérienne, construite en 1908 et abandonnée depuis plusieurs années. Le 12 octobre 1947, le nouveau curé célébra la première messe dans cette église dénudée. À l'été 1948, on prit possession du magasin général comme presbytère; à ce moment-là, on fit aussi des aménagements à l'église. Au début, il n'y avait que 29 familles dont le tiers étaient pratiquantes. À Noël 1948, on reçut un beau cadeau : l'électricité via Lac-Mégantic. Le 3 septembre 1949, un incendie détruisit l'église de fond en comble. Pendant plus d'un an, on célébra la messe dans un garage qu'on appelait «Bethléem». À l'été 1950, le jeune curé entreprit la construction d'une nouvelle église qui fut terminée le 24 septembre de la même année. À cette époque, Marsboro comprenait trois maisons dans le village; celui-ci était à sept milles de Lac-Mégantic et de Piopolis. De 1969 à 1991, la paroisse fut desservie par les prêtres de Sainte-Agnès de Lac-Mégantic et de Sainte-Cécile. En 2006, la paroisse fut dissoute et son territoire a été rattaché à la paroisse Sainte-Agnès de Lac-Mégantic.

Fabrique Saint-Joseph de Sherbrooke

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  • 1946-2011

La paroisse Saint-Joseph de Sherbrooke fut érigée canoniquement le 25 mars 1946. Le premier curé-résident de cette paroisse fut Mgr Raoul Bruneau. L'église et le presbytère furent construits en 1946. En 1956, une partie de la paroisse Saint-Joseph fut annexée à la paroisse Précieux-Sang de Capelton. Sources : informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke et le Supplément à l'annuaire diocésain (2000). Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Barthélemy d'Ayer's Cliff

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  • 1907-2000

Déjà en 1921, un premier missionnaire venait à Ayer's Cliff. Il s'appelait Edgar Parent. Toutefois, ce n'est que le 3 avril 1946 que la paroisse Saint-Barthélemy fut érigée canoniquement. Le premier curé à y résider fut l'abbé Hervé Noël. Il fut le principal responsable de la construction de l'église paroissiale. Celle-ci fut bénite en 1947. Source : informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke

Fabrique Saint-Jean-Vianney de Frontenac

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  • 1944-2000

Le 8 octobre 1944, Mgr Philippe Desranleau était venu présider l'intronisation de l'abbé Eustache Brault comme curé de Sainte-Agnès de Lac-Mégantic. À cette occasion, il avait visité une partie de la paroisse, sise dans les cantons de Ditchfield et de Spalding; il voulait choisir le site de l'église de la nouvelle paroisse qu'il désirait y fonder. Le 7 décembre de la même année, il émettait le décret d'érection de Saint-Jean-Vianney et il nommait l'abbé Eustache Brault premier desservant de la nouvelle paroisse. Dès son arrivée, le 26 juillet 1945, l'abbé Camille Parenteau, le premier curé, vit à la construction de l'église et du presbytère. Au début, les messes étaient célébrées dans les écoles des rangs III de Ditchfield et IV de Spalding. Le jour de la Toussaint, le 1er novembre 1945, une première messe était dite dans le sous-sol à l'épreuve du feu de la nouvelle église; le 19 décembre 1945, le curé habitait le presbytère. Le 21 avril 1946, le dimanche de Pâques, la messe avait lieu dans l'église fraîchement terminée. Le 14 janvier 1950, le feu détruisait en entier, l'église paroissiale. Dès le 18 janvier 1950, l'abbé Roland Mainguy, nouveau curé, fit réparer le sous-sol de l'église dans le but de l'utiliser comme lieu de culte pour quelque temps. Dès le 12 août 1951, les paroissiens participaient déjà à la messe dans leur nouvelle église, cela grâce à l'énergie du curé Mainguy et des paroissiens.

Fabrique Saint-Barnabé d'Asbestos

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  • 1946-2001

C'est le ler août 1952 que fut érigée canoniquement la paroisse. L'abbé Edgar Parent fut le premier curé résident. Il occupera ce poste de 1952 à 1960. L'église et l'école ont été bénites en 1952. Cette paroisse fut dissoute en 2001 et son territoire a été rattaché à Saint-Isaac-Jogues d'Asbestos. Sources : informations puisées dans le guide des archives paroissiales de l'Archidiocèse de Sherbrooke et le Supplément à l'annuaire diocésain (2000).

Fabrique Saint-Boniface de Sherbrooke

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  • 1949-2004

Mgr Philippe Desranleau avait prévu une nouvelle paroisse : il avait acheté un terrain sur la rue Morris, non loin de la rue King Ouest. En 1952, Mgr Georges Cabana réalisa les prévisions de son prédécesseur : il érigea la 18e paroisse de Sherbrooke, sous le vocable de saint Boniface, en souvenir de son ancien diocèse de Saint-Boniface, au Manitoba. Les travaux de construction de l'église et du presbytère débutèrent en novembre 1952 et le décret d'érection arriva le 9 décembre. Trois jours plus tard, l'abbé Paul Marin fut assigné comme premier curé de la paroisse. Le 25 décembre de la même année, les fidèles participèrent à la messe de Minuit dans le sous-sol de l'église. Dans la nuit du 4 décembre 1963, un incendie détruisit complètement l'église. Entre temps, on célébra la messe au Centre d'achats King Ouest et dans une école. À cause de l'état de santé du curé Antoine Samson, l'abbé Roger Côté fut nommé administrateur pour la construction de la nouvelle église. Débutée en septembre 1964, le sous-sol de cette construction fut prêt pour la messe de Minuit de cette même année. À compter du 27 février 1965, les offices religieux eurent lieu dans l'église actuelle. Cette paroisse fut dissoute en 2000 au moment de la fondation de la paroisse Nativité-de-Jésus de Sherbrooke.

Fabrique Saint-Malo de Saint-Malo

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  • 1883

Le premier missionnaire arrive à Saint-Malo, en 1848 : l'abbé Luc Trahan, également missionnaire à Sainte-Bibiane de Richmond. Après de longues et pénibles discussions, Mgr Thomas Cooke, évêque de Trois-Rivières, érige canoniquement la paroisse, le 6 juillet 1863. En 1866, après cinq requêtes successives, on construit enfin une première chapelle. En 1880, une autre série de trois requêtes, au sujet du site de l'église, est présentée à Mgr Antoine Racine, évêque de Sherbrooke. La première église fut terminée en 1883 et agrandie en 1905 sous le curé Louis-Édouard Gendron. En 1885, on paracheva le premier presbytère. Un nouveau presbytère fut érigé pendant le séjour du troisième curé, l'abbé Herménégilde Fraser (1913-1920). Le 18 janvier 1920, l'église fut incendiée. De 1920 à 1926, les fidèles durent se contenter d'une petite chapelle provisoire aménagée à même l'école du village. L'église actuelle fut parachevée à temps pour la messe de minuit, à Noël 1926. Le 15 avril 2010, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommé Notre-Dame-de-l'Unité de Compton.

Fabrique Saint-Clément de Dudswell

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  • 1922-2014

Saint-Clément de Bishopton obtint un territoire dans les cantons de Dudswell et de Bury. Le 16 août 1922, Mgr Paul LaRocque décréta l'érection canonique de cette paroisse et nomma l'abbé Nil Saint-Laurent comme premier curé résident. Il fallait établir une paroisse dans un village exclusivement protestant. L'abbé Saint-Laurent célébra les premières messes dans la salle à manger du restaurant de la gare de Dudswell, à un demi-mille du village de Bishop's Crossing (le toponyme de Bishopton, à l'époque). Il sut gagner la sympathie des protestants comme des catholiques. Il acheta, comme presbytère, une propriété de qualité, au coeur du village. Il célébra la messe dans une grange aménagée en église très convenable et sise à l'arrière de ce presbytère. En 1956, on paracheva l'église suite à un incendie qui avait ravagé le sous-sol. En 1986, l'abbé Yves Perreault vendit le presbytère et rénova l'église. Le 1er septembre 2014, Mgr Cyr a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Saint-François-de-Laval d'East Angus.

Fabrique Sainte-Famille de Richmond

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  • 1938-2001

Cette paroisse fut érigée canoniquement le 15 août 1938. Le premier curé résident de la paroisse fut l'abbé Josaphat-Henri Coîteux qui occupa ce poste de 1938 à 1949. L'église fut construite et bénite l'année suivante et on y célébra la dernière messe le 17 décembre 2000. Le 31 janvier 2001, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et rattaché son territoire à la paroisse de Sainte-Bibiane de Richmond.

Fabrique Christ-Roi de Sherbrooke

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  • 1940-2009

Cette paroisse située au centre-ville de Sherbrooke fut érigée canoniquement en 1940. Mgr Joseph-Louis-Léonidas Adam en est le premier curé, soit de 1940 à 1958. L'abbé Jean-Paul Fortier, curé de la paroisse avec François Fleury, concierge de l'église paroissiale, entreprend des travaux de rénovation. En effet, après avoir peinturé son église, il entreprend de doter chacune des fenêtres d'un vitrail. En 1997, les deux hommes ont déjà complété une dizaine de vitraux. L'église a été fermée au culte en 2006. Le 1er juin 2009, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse et rattaché son territoire à Immaculée-Conception-de-la-Très-Sainte-Vierge-Marie de Sherbrooke.

Fabrique Précieux-Sang de Sherbrooke

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  • 1877-2011

On donna le nom de Capelton à ce coin de notre région en l'honneur de George Capel: en 1863, il voulait y exploiter l'or et le cuivre. En 1877, la desserte de Lennoxville comprenait, outre le village lui-même, le Canton d'Ascot (est et ouest) et Capelton. Le 21 novembre 1880, une première messe fut célébrée dans la nouvelle chapelle Précieux-Sang de Capelton, bénite la même journée. Capelton fut alors érigée en mission desservie par la paroisse Saint-Antoine de Lennoxville. Le premier desservant en fut l'abbé Louis-Odilon Lesieur-Desaulniers. Selon une tradition très importante à l'époque, dès 1882, on installa une cloche à cette chapelle «pour appeler les chrétiens à la prière». En 1892, Mgr Antoine Racine s'y rendit bénir une nouvelle église; dans le texte de son allocution, nous découvrons la fierté de l'évêque de Sherbrooke face à ce nouveau temple. C'est le 1er août 1906, que la mission de Capelton accueillit son premier curé résident, l'abbé Charles-Joseph McGee. «Cette paroisse peut maintenant vivre par elle-même», lisons-nous dans un texte tiré de l'historique de Saint-Antoine de Lennoxville. Pourtant, cette communauté vécut pauvrement assez longtemps même si on exploitait une mine de cuivre sur son territoire; les curés y trouvèrent une assez maigre pitance. C'est Mgr Philippe Desranleau qui érigea canoniquement cette paroisse en 1944. Au début, elle s'appelait Précieux-Sang de Capelton; depuis 1972, elle a le nom de Précieux-Sang d'Ascot. En 1946, Mgr Desranleau fonda la desserte de Notre-Dame-de-la-Guadeloupe, qui eut son école dès 1947. L'abbé Antoine Samson, curé lors de l'érection officielle, trima très durement avec les mineurs d'Albert Mines. En 1953, il fit ériger une grotte dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (encore existante). Le 18 décembre 1955, un incendie détruisit l'église de fond en comble. On célébra la messe à l'école; puis, le sous-sol du presbytère fut transformé en chapelle. En 1958, un groupe de paroissiens adressèrent une requête à Mgr Georges Cabana pour construire une église au «village Belvédère». En 1962, on redécoupa les limites de la paroisse. Cette même année, on érigea l'église et le presbytère actuels. En 1964, eut lieu la dernière sépulture au cimetière du chemin Rodgers (restauré en 1991 sous la responsabilité de monsieur Lewis Downey). Dès 1972, un important développement domiciliaire s'est amorcé dans ce secteur d'Ascot. En 1993, cette paroisse compte plus de 3,000 foyers et une population supérieure à 8,000 âmes. Le 1er janvier 2011, Mgr Gaumond a décrété la fermeture de la paroisse au moment où il a fondé une nouvelle paroisse qu'il a nommée Bienheureuse-Marie-Léonie-Paradis de Sherbrooke.

Fabrique Sainte-Famille de Sherbrooke

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  • 1944-2010

L'augmentation de la population catholique dans la partie est de Sherbrooke, l'éloignement de plusieurs familles de l'église paroissiale du temps et le désir pour un grand nombre de fidèles de posséder un centre religieux à leur portée ne sont que quelques-uns des facteurs qui amèneront la fondation de la paroisse Sainte-Famille de Sherbrooke. Celle-ci fut fondée le 28 avril 1944 par Mgr Philippe Desranleau. Un décret d'érection canonique fut émis ce même jour, spécifiant le découpage de deux paroisses : Saint-Jean-Baptiste et Saint-Sacrement. À la grande surprise des fidèles et de certains de ses confrères, l'abbé Zoël Fréchette fut nommé curé-fondateur de la paroisse. Bien que la paroisse fut fondée en avril, l'ouverture de la chapelle temporaire se fit seulement le mois suivant. À cette époque, la paroisse comptait 400 familles. Les travaux de construction de l'église commencèrent le 15 août 1944 et la première messe dans le soubassement eut lieu le 24 décembre 1944. C'est le 5 mai 1946 qu'eut lieu la bénédiction de l'église et du presbytère par Mgr l'évêque. Le 1er janvier 2010, un décret de Mgr Gaumond supprime la paroisse Ste-Famille et rattache son territoire à la paroisse Bon-Pasteur de Sherbrooke. Sources : informations puisées dans l'album du 50e anniversaire de la paroisse et dans la revue Ensemble de janvier 2010.

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