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Le Théâtre Piggery est fondé en 1965 par la Townships Playhouse Guild de North Hatley. D’autres troupes, telles que les Community Club Players et la North Hatley Playhouse, ont déjà produit des pièces de théâtre dans le région de North Hatley auparavant. Au fil des ans, le Théâtre Piggery présente une grande variété de pièces de dramaturges canadiens, américains et britanniques, dont certaines sont produites par des troupes invitées (Théâtre de l’atelier, La Poudrière et autres). Le théâtre continue d’être dirigé par la troupe qui l’a fondé et dont la dénomination sociale est changée officiellement en 1981 pour devenir le Théâtre Piggery.

La troupe, dont le mandat est d’offrir du théâtre d’été de qualité, est un organisme sans but lucratif dirigé par un conseil de dix-huit administrateurs élus chaque année par l’ensemble des membres. Le conseil d’administration est chargé d’embaucher un directeur artistique et un directeur administratif pour voir à la bonne marche des activités. Pour assurer son financement, le Théâtre Piggery organise différentes activités : visites guidées, défilés de mode, encans, expositions d’artisanat, etc.

Le Théâtre Piggery a célébré son 25e anniversaire en 1990.

Baxter, Dudley

Dudley Baxter, un pionnier, a vécu dans la région de Frampton entre 1838 et 1862.

Avocat, homme d’affaires et personne publique, Paul Desruisseaux, fils de Geoffrey Desruisseaux et de Sarah Gautier, est né à Sherbrooke, le 1er mai 1905. En 1945, il épouse Céline Duchesne, qui lui donne quatre enfants. Paul Desruisseaux a étudié à l’École Sacré-Cœur et au Séminaire Saint-Charles-Borromée à Sherbrooke, à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, au Babson Institute et à Harvard University. En 1934, il est admis au barreau et, dès l’année suivante, il ouvre un cabinet à Sherbrooke, où il pratique le droit jusqu’en 1961. Homme d’affaires averti, Paul Desruisseaux a également mis sur pied et dirigé plusieurs entreprises. Ainsi, en 1955, il acquiert, conjointement avec Alphée Gauthier, l’entreprise La Tribune ltée, qui regroupe le journal La Tribune, les stations de radio CHLT et CKTS ainsi que la station de télévision CHLT. En 1966, à la suite de nombreux conflits de travail, La Tribune ltée est vendue à Québec Télémédia inc. La même année, Paul Desruisseaux est nommé sénateur par le Gouverneur général Georges Vanier, à la demande du Premier ministre Lester B. Pearson. Il siège au conseil d’administration de plusieurs organismes humanitaires, tels que la Société canadienne de la Croix-Rouge et l’Association canadienne pour les déficients mentaux. En 1964, il reçoit un doctorat honorifique en droit de l’Université de Sherbrooke. Deux ans après sa retraite du Sénat, Paul Desruisseaux décède en 1982 des suites d’une longue maladie.

La première école de Danville est fondée en 1817. Elle prend le nom de Danville Academy en 1854, après avoir été agrandie et réorganisée. Dirigée, au 19e siècle, par un conseil d’administration de trois membres, cette école non confessionnelle est maintenue jusqu’à l’ouverture de l’Asbestos-Danville-Shipton High School, en 1951. Dans les années 1950, l’édifice est vendu à l’Église catholique, qui le transforme en monastère des Carmélites, le Carmel de Belle-Croix.

Wood, Sally E., 1857-1928

Sally Wood a succédé à John A. Wheeler en 1897 et a possédé son propre studio jusqu’en 1907. Elle était l’une des rares femmes photographes de cette époque, une précurseure, d’autant plus qu’elle utilisait une technique généralement employée par les hommes (négatif sur plaque de verre). Elle se spécialisait en paysage et en photographie d’architecture; en 1905, elle a réalisé une tournée du Comté de Brome pour en photographier les sites les plus pittoresques.

Coates, Hazel A., 1893-1980

Hazel A. Coates est née en 1893, à Moe’s River. En 1923, elle épouse Robert Ashe et, après le décès de ce dernier, elle se marie avec Arthur Coates. Elle fréquente les institutions scolaires de Lennoxville et fait par la suite carrière dans l’enseignement. Elle est active au sein des Women’s Institutes de la région sherbrookoise et réalise, avec leur collaboration, deux publications : Story of Ascot: Parts of Ranges I to V, 1803-1948, parue en 1949, et A Quebec Mosaic: A story of Quebec and its crafts, parue en 1967. Cette dernière publication a été conçue dans le cadre d’un projet du centenaire de la Confédération. Hazel A. Coates est décédée le 24 novembre 1980, à l’âge de 87 ans; elle a été inhumée au Sand Hill Cemetery de Lennoxville.

Davidson (family)

James Everet Davidson et son fils James Arlington Davidson ont tous les deux travaillé comme entrepreneurs et constructeurs à Georgeville. James Everet Davidson, né à Brigham au Québec le 7 mars 1860, est le fils de William Davidson et de Caroline America Everet Beach. Le 1er janvier 1883, il épouse Annie Myrtella Brevoort, fille de James Gunn Brevoort et de Janet Hurst. Il construit des embarcations, des meubles et de nombreuses résidences d’été dans la région du lac Memphrémagog. Son fils, James Arlington Davidson, est né à Georgeville le 17 octobre 1891. Il épouse Margaret Hazel Merril, qui lui donne deux filles, Jean et Janet. Il habite presque toute sa vie à Georgeville, où il travaille d’abord avec son père, puis seul. En 1977, il écrit une brochure intitulée Copp’s Ferry Georgeville 1797-1977. Il meurt le 24 février 1979, à l’âge de 87 ans.

La fondation de la St. Helen’s School (sous le nom de Dunham Ladies’ College) par le révérend Ashton Oxenden, évêque du diocèse de Montréal de la Church of England, date de 1875, mais l’école n’ouvre ses portes qu’en 1878. Administré par une corporation composée d’ecclésiastiques et de laïques, le Dunham Ladies’ College fait face à de nombreux problèmes financiers et doit fermer ses portes de 1885 à 1888 et de 1890 à 1894. En 1913, alors que l’institution connaît encore des difficultés financières, la Corporation accepte de louer l’édifice à la directrice d’alors, mademoiselle Wade, à la demande de cette dernière. Dirigé dorénavant par un conseil des gouverneurs, le Dunham Ladies’ College prend le nom de St. Helen’s School. En 1972, la St. Helen’s School ferme définitivement ses portes, près d’un siècle après sa fondation.

Ewing (family)

John Ewing, son épouse Jean Carter et leurs enfants quittent l’Écosse pour venir au Canada en 1837 et s’établissent dans le canton de Melbourne. Plusieurs de leurs descendants demeurent dans les Cantons-de-l’Est, dont John Ewing fils, qui occupe le poste de registraire de Richmond dans les années 1890 et celui de maire de Melbourne de 1898 à 1901 et de 1902 à 1906. Quelques membres de la famille, cependant, quittent la région pour s’établir à Montréal et en Californie et correspondent avec les membres de leur famille demeurés dans les Cantons-de-l’Est.

William E. Foster est né en 1905. Il étudie à Lennoxville et passe ses étés à Darley Place, à Knowlton, la résidence de son grand-oncle Hiram Sewell Foster, alors occupée par le fils de ce dernier, Thomas Knowlton Foster. William E. Foster accumule de nombreux documents sur les chemins de fer, probablement parce que ses ancêtres, Dr Stephen S. Foster, Samuel Willard Foster, George Green Foster, Hiram Sewell Foster et Asa B. Foster, furent très engagés dans la construction des chemins de fer au 19e siècle dans les Cantons-de-l’Est, ailleurs au Canada et en Nouvelle-Angleterre. Décédé en 1954, William E. Foster est inhumé au cimetière de Knowlton.

LeBaron, Anna, 1908-2000

Anna Lebaron, fille d’Agnes Elliot et de George Van Buskirk, est née en 1908 à Dartmouth en Nouvelle-Écosse. Elle obtient un diplôme en éducation physique de McGill University. Après avoir enseigné à Washington pendant quelques années, elle vient enseigner dans les Cantons-de-l’Est, au YWCA de Sherbrooke. Peu après, elle rencontre et épouse Gordon Lebaron, originaire de North Hatley, et donne naissance à trois enfants : Judith, John et Jane. Anna Lebaron s’intéresse à l’histoire de la Nouvelle-Angleterre et plus particulièrement à l’architecture de cette région. Elle meurt à North Hatley le 23 octobre 2000, et ses cendres reposent au cimetière Reedsville de North Hatley.

Le Sherbrooke and District University Women’s Club obtient sa charte en 1968 de la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités. Toutefois, des réunions et des activités sont déjà organisées depuis 1965 par Lorraine Codère, Enid Hopper et Van Cornwall-Jones. Le Club poursuit les mêmes buts que la Fédération canadienne, soit : promouvoir la collaboration entre les femmes diplômées des universités; susciter et maintenir chez les membres un intérêt avisé pour les affaires publiques et l’éducation; défendre et améliorer le statut économique, juridique et professionnel des femmes; stimuler l’action communautaire dans le domaine de l’éducation; participer au travail des fédérations nationale et internationale des femmes diplômées des universités. Le Sherbrooke and District University Women’s Club fait partie du Conseil provincial des Associations des femmes diplômées des universités – Province de Québec et de la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités. Il est administré par un comité exécutif élu par les membres lors de l’assemblée annuelle. Des comités sont formés suivant les intérêts manifestés par les membres (club de lecture, groupe d’action sociale et politique, groupe de gourmets, groupe de conditionnement physique, etc.). Le Club organise différentes activités pour ses membres (conférences, événements culturels, congrès, etc.) et pour la population estrienne (foires du livre, concours d’art oratoire, concours littéraires, etc.). De plus, il offre des prix et des bourses aux étudiantes des établissements scolaires de la région.

Elizabeth Hearn Milner est née à Toronto en 1939. Elle étudie au Toronto Teacher’s College en 1958, au Ontario College of Education en 1964, à McMaster University et à Université Bishop’s, où elle obtient une maîtrise en éducation en 1979. Elle enseigne dans différentes écoles pendant plusieurs années, en plus de poursuivre des recherches en histoire régionale. Elle publie The History of King’s Hall, Compton 1874-1972; A Memoir 1857-1892: Mainly Pertaining to the Work in Education of Bishop J. W. Williams; Huntingville: A Story of a Village in the Eastern Townships of Quebec 1815-1980 et Bishop’s Medical Faculty Montreal 1871-1905.

Le Sherbrooke County Women’s Institutes est mis sur pied en 1917 afin de regrouper les différents Women’s Institutes du comté de Sherbrooke. Comme le regroupement provincial des Women’s Institutes, il encourage le développement de l’agriculture, l’amélioration de la qualité du travail domestique, la préservation des traditions artisanales canadiennes, la production et la consommation de biens fabriqués au Canada, la promotion de l’éducation, le développement du sentiment patriotique canadien et de l’unité internationale, la promotion du bien-être de l’enfant et la diffusion de l’information sur les Women’s Institutes. Sherbrooke County Women’s Institutes est membre de Quebec Women’s Institutes et de Federated Women’s Institutes of Canada. Le conseil d’administration de Sherbrooke County Women’s Institutes est formé de représentantes élues et des présidentes des différents Women’s Institutes du comté. Il est chargé de stimuler les activités et le travail des différents Women’s Institutes qui en font partie, en plus d’organiser deux congrès par année pour ses membres.

Virgin, Arthur, b. 1877

Arthur Virgin est né en 1877. Il occupe pendant de nombreuses années le poste de gérant de la Banque canadienne de commerce à North Hatley. Pendant la Première Guerre mondiale, il s’intéresse de près au travail de la Société canadienne de la Croix-Rouge en Europe. En 1965, il fait don d’un terrain de quatre acres à la Townships Playhouse Guild. Arthur Virgin a accumulé une fortune s’élevant à plusieurs millions de dollars, que son épouse, Jeannette Blake, décédée en 1981, a léguée à quatre institutions des Cantons-de-l’Est, soit le Sherbrooke Hospital, la Townships Playhouse Guild, la North Hatley Library et la St. Barnabas Anglican Church.

Clark, William G., 1902-1999

William G. Clark est né le 29 octobre 1902, à Aberdeen, en Écosse. Sa famille immigre et s’installe à Melbourne en 1907, puis à Asbestos en 1908. William G. Clark étudie à Asbestos et à Richmond avant d’être embauché, en 1922, comme apprenti à l’atelier mécanique de la Canadian Johns-Manville Co., où il travaille jusqu’à sa retraite en 1967. Il est décédé à Richmond le 17 août 1999. Au cours de sa vie, William G. Clark a accumulé des documents imprimés et de nombreuses photographies portant sur l’histoire de la région d’Asbestos.

La Sherbrooke Library and Art Association a été fondée et incorporée en 1886. Jusqu’en 1929, son mandat consiste à promouvoir les arts et les sciences. Puis, à la suite du transfert de sa collection d’histoire naturelle au Séminaire Saint-Charles-Borromée, elle s’occupe de l’avancement de la lecture, de la littérature et des arts. L’incorporation de la Sherbrooke Library and Art Association, en 1886, est l’aboutissement de plusieurs années de travail par un regroupement d’hommes d’affaires dirigé par Samuel F. Morey. En 1880, une salle de lecture ouvre ses portes au centre-ville de Sherbrooke, où les citoyens peuvent aller consulter des journaux, des revues et des périodiques en plus d’utiliser un stéréoscope, un kaléidoscope et différents jeux. L’année suivante, on ajoute des livres et on amorce l’établissement d’une collection d’œuvres d’art et d’une collection d’histoire naturelle. Lorsqu’elle est enfin incorporée, en 1886, la Sherbrooke Library and Art Association reçoit le mandat d’ériger et d’entretenir un édifice à Sherbrooke, dans lequel on retrouvera une bibliothèque, une salle de lecture, une salle de conférence et d’exposition ainsi que des espaces à louer. L’administration en est assurée par un conseil d’administration et des comités, qui travaillent de concert avec le bibliothécaire. En 1929, la Sherbrooke Library and Art Association retourne à leurs propriétaires les œuvres d’art qu’elle avait empruntées et loue au YWCA celles qu’elle possède, mettant ainsi fin à sa participation directe au domaine des arts. En 1969, l’Association récupère ses œuvres pour les mettre en vente. En 1973, la bibliothèque est intégrée à la Bibliothèque municipale de Sherbrooke. La Sherbrooke Library and Art Association est dissoute en 1987.

Le St. George’s Club est fondé à Sherbrooke en 1890 pour promouvoir les relations sociales entre ses membres. Il est dirigé par un comité exécutif (président, vice-président et secrétaire-trésorier), un conseil d’administration formé de membres élus et divers comités. Le St. George’s Club offre à ses membres des services de restauration et d’hébergement, des salles de jeux et de lecture. Il est strictement interdit de discuter de politique ou de religion au Club. Celui-ci organise également des activités telles que des concerts, des conférences, des banquets et des bals. Jusque dans les années 1970, les femmes ne sont pas admises comme membres du Club, bien que leur présence à titre d’invitées soit acceptée. En 1914, un incendie détruit le pavillon du Club, y compris ses archives. Le St. George’s Club est dissous en 1983.

Le Lennoxville Rifle Club est mis sur pied en 1946, puis incorporé en 1952. Il fait la promotion du tir à la carabine, au pistolet et au fusil dans les Cantons-de-l’Est. En plus de ses activités de tir, le Lennoxville Rifle Club organise des soupers, des banquets et des remises de prix pour ses membres. Dirigé par un comité exécutif élu lors de l’assemblée générale annuelle, il regroupe des membres seniors et juniors.

Estrie-Vie est fondé en juillet 1982 par un groupe de citoyens opposés à un projet d’Hydro-Québec visant la construction d’une ligne de transmission à haute tension dans les Cantons-de-l’Est. Le principal objectif principal de cet organisme est de défendre les intérêts de la collectivité en s’opposant aux plans d’Hydro-Québec. Estrie-Vie travaille de concert avec l’Union des producteurs agricoles, l’Institut d’aménagement de l’Université de Sherbrooke, Hydro-Watch, la Commission municipale contre le tracé ouest et le Conseil régional de développement des Cantons-de-l’Est. Le groupe participe aux séances d’information organisées par Hydro-Québec et intervient lors des audiences publiques tenues en 1983 par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement. En dépit de la contestation, la ligne de transmission est construite. Estrie-Vie cesse alors ses activités.

Donald J. Macmillan est né à Inverness, au Québec, en 1919. Il est le fils de Donald D. Macmillan et d’Isabella Maggie May Cameron. Il étudie à l’Inverness High School, au Collège Macdonald de Sainte-Anne-de-Bellevue et à McGill University, où il obtient un diplôme en agriculture. Par la suite, il travaille à la Carnation Foods Ltd, à Sherbrooke, avant de passer quarante ans au service du ministère de l’Agriculture du Québec. Parallèlement, il œuvre au sein de la Quebec Beef Cattle Association et occupe le poste de commissaire à la Compton County Protestant Central School Board et à l’Eastern Townships Regional School Board. Donald J. Macmillan est décédé à Sherbrooke le 27 septembre 2000 et a été inhumé au Malvern Cemetery à Lennoxville.

Armitage, Helen S., b. 1894

Helen S. Armitage est née en 1894. Elle était la fille de George Armitage et Alma Henrietta Daigneau.

Kohl, Gordon, 1919-2001

Gordon Kohl est né en Angleterre le 6 janvier 1919.Le lieu de sa naissance n’est pas connu, mais il étudie à la Sault Sainte Marie Primary School, à l’Argyle School à Westmount, au Lower Canada College, au Upper Canada College et à McGill University, où il obtient un baccalauréat ès arts en 1942 et un baccalauréat en droit en 1948. Il travaille d’abord comme avocat en pratique privée, puis à la Compagnie internationale de papier du Canada à Montréal, avant de retourner à la pratique privée. En 1975, Gordon Kohl déménage à Georgeville, où il continue de pratiquer le droit. En plus de ses activités professionnelles, il est le propriétaire des Swairns Farms à Georgeville et pratique l’élevage de bovins. Il est membre de plusieurs associations d’éleveurs et il participe avec succès à de nombreuses expositions agricoles. Dans les années 1950, Gordon Kohl acquiert une maison de campagne à Eccles Hill et il développe, dès lors, un intérêt marqué pour les raids féniens. Il est décédé le 11 janvier 2001.

Gordon Kohl partage son intérêt pour l’histoire avec Isobel (Millen) Bancroft, une tante de son épouse. Isobel (Millen) Bancroft est née à Montréal le 15 février 1894. En 1923, elle épouse Melbourne Tait Bancroft. Elle obtient un baccalauréat ès arts de McGill University au début des années 1920 et une maîtrise en sociologie de l’Université Laval à la fin des années 1940. Au cours de sa vie, elle s’engage au sein de plusieurs associations littéraires, universitaires et historiques. À la fin des années 1950, lorsque son mari prend sa retraite, elle déménage à West Shefford, puis à Cowansville. En 1974, à la suite du décès de son mari, elle va s’établir à Ottawa, où elle meurt le 24 juin 1976.

Le Cochrane Cemetery est situé près du village de Compton, sur un terrain ayant appartenu successivement à la Couronne, à Jesse Pennoyer, à Benjamin Sleeper et à Matthew Cochrane. Pendant des années, il est laissé à l’abandon. En 1973, des citoyens décident de nettoyer le cimetière et, en 1974, ils créent un comité (Ronald S. Drew, Sydney J. Harrison, Iris Richert, Edna Huff et Clarence Huff) pour poursuivre les objectifs suivants : acquérir les titres du terrain utilisé depuis des générations comme cimetière; restaurer et entretenir le terrain; ramasser les fonds nécessaires pour l’entretien du cimetière. Le Cochrane Cemetery est incorporé la même année. En 1985, le comité est dissous et l’entretien du cimetière est confié au Compton Cemetery.

Le Celtic Research Group est issu d’un cours sur la mythologie celte donné au collège Marianopolis, à Montréal, et destiné aux personnes âgées. Après le cours, quelques personnes intéressées tout particulièrement par l’immigration écossaise au Canada décident de former le Celtic Research Group. Les membres fondateurs sont Isobel Loutit, Catharine Mackenzie, Helen St. John, Luella Martin, James Patrick, Doreen Patrick, Margaret Griffin, Olivia Gall, Charles Grant et Gladys Hutley. Le Celtic Research Group choisit de concentrer ses recherches sur le comté de Compton, dans les Cantons-de-l’Est, et plus spécifiquement sur les immigrants hébridais de la région de Scotstown. Ses objectifs sont les suivants : trouver pourquoi les Écossais ont émigré et pourquoi ils se sont établis dans le comté de Compton; connaître leurs conditions de vie lors de leur établissement; suivre l’évolution de quelques familles; interviewer des descendants de ces colons; retrouver des photographies et des images de personnes, d’églises, d’écoles et d’artefacts. L’obtention d’une subvention en 1982 dans le cadre du programme Nouveaux Horizons du gouvernement fédéral facilite grandement le travail du Celtic Research Group, qui met fin à ses activités vers 1988.

Conner, Reginald, b. 1910

Le producteur laitier et historien local Reginald Conner est né à Minton le 6 mars 1910. Il fréquente la Minton District School No. 4 de 1916 à 1922, puis la North Hatley High School. Il obtient un diplôme en agriculture du Collège Macdonald à Sainte-Anne-de-Bellevue en 1929, puis retourne à Minton, où il se consacre à l’agriculture. En 1975, il prend sa retraite et effectue des recherches historiques et généalogiques sur Minton pendant de nombreuses années. En 1989, il publie un ouvrage intitulé The Vine and the Branches: History of Minton, Quebec.

La Stanstead and Sherbrooke Fire Insurance Company est fondée en 1835, à Charleston. Des hommes d’affaires de la région de Sherbrooke (Samuel Brooks, William Walker, L.C. Ball, F. Loomis, Guy C. Colclough, George D. Innes, C.F.H. Goodhue, Daniel Thompson, G. De Tonnancour et Otis King) se réunissent d’abord à Sherbrooke pour discuter de la possibilité de fonder une compagnie mutuelle d’assurances. Quelques semaines plus tard, lors d’une assemblée à Charleston, la Mutual Fire Insurance Company of the Counties of Stanstead and Sherbrooke est mise sur pied. D’abord située à Charleston, la Compagnie déménage à Lennoxville en 1836, puis à Sherbrooke en 1844. En 1882, le nom de la Compagnie devient The Stanstead and Sherbrooke Mutual Fire Insurance Company et, en 1927, The Stanstead and Sherbrooke Fire Insurance Company. Au fil des ans, la Compagnie se développe à l’échelle nationale, ouvrant des succursales dans différentes villes, dont Montréal, Québec et Toronto. Dans les années 1980, elle est absorbée par l’Union commerciale du Canada, dont le siège social est à Toronto.

Richmond (Richmond, Que.)

Le comté de Richmond est arpenté à la fin du 17e siècle puis colonisé par des Loyalistes venus des États-Unis. Elmore Cushing et ses 46 associés sont les premiers à y obtenir la concession d’un canton, soit le canton de Shipton. Par la suite, des immigrants britanniques venus principalement du Pays de Galles, d’Irlande et d’Écosse s’y établissent. Au milieu du 19e siècle débute ensuite la colonisation canadienne-française. Les premiers villages à se constituer sont Richmond, Danville et Windsor. Le village de Richmond est incorporé en 1862. Le district judiciaire de Saint-François, créé en 1823, établit une cour de circuit pour le comté de Richmond en 1843.

Speer, Robert B., b. 1882

Robert B. Speer est né à Danville le 22 mars 1882. Il fréquente la Danville Academy, le University of Bishop’s College de Lennoxville et McGill University, où il détient un diplôme en médecine.

Née le 17 février 1918, Marguerite Cotton est la fille cadette d’Edwin Cotton et de Wilhelmina Henrietta Reutlinger. Elle travaille comme secrétaire à Sherbrooke et comme technicienne à la bibliothèque de Université Bishop’s dans les années 1970 et 1980. Marguerite est décédée 31 Décembre 2008 au Connaught Home à North Hatley et a été enterré au cimetière de Saint-Pierre à Sherbrooke.